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 BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie

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2 participants
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Kerozene

Kerozene


Nombre de messages : 3521
Date d'inscription : 16/01/2006

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MessageSujet: BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie   BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie EmptyMer 27 Déc - 18:15

aka: A GENOUX DJANGO; aka: BLACK JOE; aka: BLACKJACK; aka: UN UOMO PER CINQUE VENDETTE

Jack Murphy (Robert Woods - EL PURO LA RANCON EST POUR TOI et plein d'autres westerns) est un beau gosse sympa comme tout. Il vit tranquillement dans une ville fantôme en compagnie de sa blonde et innocente petite soeur et de son beau frère, mène un amour idéal avec une fille de bonne famille et dirige une bande de malfrats avec laquelle il cambriole une banque avec un talent tout ce qu'il y a de plus remarquable. Seulement quand vient l'heure du partage, le gang n'est pas d'accord de laisser 25% du butin à Jack. Il a beau être le cerveau de l'opération, ce n'est au final guère équitable étant donné le nombre de cow-boys qui ont pris part à ce vol. Mais Jack ne se laisse pas faire, dégomme un ou deux de ses désormais ex-acolytes et s'envole avec le pactole en laissant les plus méchants de la bande en vie. Là on se dit que Jack déconne un peu parce que vu le ramassis de gueules cassées et l'écume qui pend à leur lèvre, il est probable qu'ils ne le laissent pas s'envoler si facilement. Et là Jack pourrait me répondre que je suis con et que s'il les avait tous butés dès le début, il n'y aurait pas eu de film. Certes. N'empêche que nos bandits débarquent chez Jack, cassent la gueule à son beau-frère, violent sa soeur qui se fait ensuite scalper par l'indien du groupe, tailladent la joue droite de Jack, lui poignardent sa main droite, lui glissent une corde au cou et lui flinguent les genoux! Les méchants reprennent leur pognon et quittent les lieux. C'est alors qu'arrive le petite amie de Jack qui lui évite une mort certaine. Fin du premier acte.
Jack n'est plus tout à fait le même depuis sa mésaventure. Balafré et boiteux, le visage grimaçant et les cheveux grisonnants, il a perdu son sourire angélique et nourri une insatiable soif de vengeance. Arrive alors son beau-frère qui lui annonce qu'il n'a toujours aucune trace des responsables de la mort de sa soeur. Jack monte alors son destrier et se lance à travers le désert (?) duquel il ressort totalement desséché, puis parvient - on se demande encore comment - à mettre la main sur ses bourreaux. Il les élimine un par un de manière souvent sadique. Le premier, il l'offre en pâture à des villageois aveuglés par la somme d'argent qu'il leur promet en échange de son lynchage. D'autres sont pris au piège dans une carrière et manipulés par l'écho de la voix de Jack qui s'amuse comme un dingue à leur faire perdre la boule. L'indien sera quant à lui étrangler avec le scalp de la frangine! Jack n'hésite pas à faire subir les pires souffrances ou les pires humiliations à ses ennemis mais affiche par moment un profond dérèglement psychologique: il roule des yeux comme un illuminé, il hurle d'un rire sardonique devant ses victimes et semble parfois carrément surgir de l'au-delà, vêtu dans ses fringues noirs et trébuchant du haut de sa canne en bois. D'où un côté quasi surréaliste et une ambiance aux limites du fantastique lors de certaines scènes comme celle de la carrière où Jack utilise l'écho de sa voix, ou son arrivée chez l'Indien en compagnie d'un orage prophétique, ou encore cette partie de poker aux limites du surnaturel pendant laquelle Jack ne retourne jamais ses cartes....
BLACK JACK souffre d'incohérences scénaristiques et d'un certain manque de bon sens? Qu'à cela ne tienne, il reste un solide western sombre et violent, un film qui parvient à surprendre en fuyant les sentiers d'un genre trop balisé tout en utilisant à son avantage certains de ses clichés les plus usités. Un film qui commence la fleur au fusil pour finir dans la noirceur la plus opaque. Et comme en plus la musique est bonne - à défaut d'être originale - je n'hésite pas une seconde à le recommander à tout amateur de westerns qui se respecte!

BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie Black_Jack
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Kerozene

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MessageSujet: Re: BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie   BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie EmptyJeu 28 Déc - 1:14

Mario, je ne sais pas si tu as déjà sauvé le texte, mais je lui ai ôté quelques fautes... Merci Wink
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Mario aka blanc citron
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Mario aka blanc citron


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MessageSujet: Re: BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie   BLACK JACK - Gianfranco Baldanello, 1968, Italie EmptyJeu 28 Déc - 9:22

Okay. Certain que s'il s'était marié et avait eu 12 enfants et se serait tenu tranquille, y aurait pas eu de trouble !

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Mario aka Blanc Citron
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