KONG ISLAND Aka EVA, LA VENERE SELVAGGIA de R. Mauri - Italie 1968 Avec : Brad Harris - Esmeralda Barros .. et plein d'autres bisseux....
Même après un visionnement, ô combien attentif 92 mn durant, je me demande encore où est le "Kong" du titre et qui est cette fameuse "île" qui l'accompagne ?... Donc Mario, pas la peine de classer cette critique dans la page du gros singe !!!..... et comme je ne prendrais certes pas le même plaisir à le revisionner (AAAarrrrgghhh) je ferais donc l'impasse sur l'explication de ce titre (à moins qu'une bonne âme du club puisse nous l'expliquer)... Par contre le "Aka" est ici beaucoup plus parlant :
Eva, est une belle sauvageonne ayant élue domicile dans la jungle africaine, qui va croiser, par un heureux hasard, un beau, courageux et fort baroudeur (magnifiquement campé par Brad Harris, cela va sans dire) lui même à la recherche d'une amie Diana, disparue depuis peu dans les environs (environs matérialisés ici par quelques touffes d'herbes et par 2 ou 3 arbrisseaux !!).
Ce que Burt et Eva ne savent pas encore, c'est que Diana à été kidnappée par une armée de singe en furie contrôlée à distance par un savant fou, par le biais d' implants électroniques cervicaux !
Ce méchant savant tout fou s'avère être de plus, un ancien enemi de Burt !! ça alors pour un rebondissement !!!
Mixant allègrement, le film de jungle, le film d’aventure, de gros bras et le film fantastique Roberto Mauri ne recule ici devant rien. Ce nanar, à l'intrigue décousue, est parsemé de scènes passablement ridicules, affublées d’images granuleuses et laides et ponctués de stock-shots d'animaux sauvages sur fond de musique d'easy listening très décalé à se taper la tête contre sa télécommande. Les actrices à défaut de savoir jouer sont jolies et les costumes de singes sont ici fort réjouissant, mais à des années lumières du savoir faire de Rick Baker...
On l'aura compris... ce KONG ISLAND fleure à plein nez le bis et reste réserver aux amateurs de vrai nanar avant tout.