Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: SHARK SWARM - 2008 - James A. Contner Mer 20 Aoû - 14:54 | |
| SHARK SWARM - 2008 - États-Unis - 164 minutes. (TV) Réal.: James A. Contner Int.: John Schneider, Armand Assante, Daryl Hannah, Heather McComb, Roark Critchlow, F. Murray Abraham, John Enos III, Mimi Michaels. Hamilton Lux est le dirigeant d'une corporation immobilière qui a pour ambition de posséder tous les terrains de la station balnéaire de Full Moon Bay, afin d'y construire des habitations de luxe pour de riches vacanciers. Un pêcheur, Daniel Wilder, est le seul à lui tenir tête en refusant de vendre sa propriété, même si la saison de la pêche se révèle difficile. C'est que secrètement, Lux fait déverser par ses hommes de main dans l'océan une toxine mortelle pour les poissons. Lorsque des requins commencent à faire des ravages dans la région en s'attaquant à quelques personnes, Wilder fait appel à son frère biologiste marin Philip pour comprendre ce qui se passe. Philip découvre, avec l'aide d'un agent environnemental chargé d'enquêter sur Lux, que les requins ayant dévoré les poissons affectés par la toxine sont devenus plus agressifs, en plus d'attaquer en groupes coordonnées. Comme la toxine a, de surcroît, tué la faune marine environnante, ces mêmes requins doivent se rabattre sur les humains pour se nourrir et survivre. Bien que Lux ait acheté la police locale, Daniel, sa famille et ses amis tentent d'exposer au grand jour ce scandale, tout en essayant de trouver une solution pour éliminer la menace des requins avant qu'il ne soit trop tard. Cette mini-série conçue pour la télévision n'apporte absolument rien qui puisse renouveler les films portant sur les attaques de requins. En fait, ce format lui confère trop de longueurs narratives, d'effets spéciaux en CGI d'une laideur accablante, et de rebondissements qui tombent à plat. La crédibilité de l'intrigue en prend également un coup quand on constate la grande lenteur des autorités à réagir face aux évènements, à croire que personne ne se soucie des disparues victimes des requins. Qui plus est, l'auteur s'est aussi embarrassé de moments sentimentaux inutiles qui ne font pas progresser le récit outre mesure. Produit pour la télévision oblige, les scènes d'attaques se limitent à un gore timide ou à des coupes dans le montage frustrantes pour l'amateur de morsures sanglantes. La mise en scène de James A. Contner, ancien directeur-photo de "JAWS 3", se révèle pénible et sans grande vigueur, si bien que l'ensemble ne génère qu'un intérêt fort mitigé. Même la fibre écologique de l'histoire ne soulèvera pas les passions, tellement le propos n'est développé qu'en termes simplistes, prétextant un manichéisme facile opposant le méchant et riche entrepreneur contre le bon et pauvre pêcheur courageux. La touche d'avance rapide de votre télécommande est donc recommandée pendant le visionnement, mais je vous suggère plutôt de passer votre chemin si jamais vous tombez sur ce titre au vidéoclub du coin. Les acteurs engagés dans l'entreprise ont tous déjà mieux parus ailleurs. | |
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