Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: MEGA SHARK VS MECHA SHARK 2014 Mar 5 Jan - 16:10
MEGA SHARK VS MECHA SHARK - Emile Edwin Smith avec Christopher Judge, Elisabeth Röhm, Matt Lagan, 2014, États Unis, 85m
Un nouveau mégalodon sillonne les mers et menace l’économie mondiale. Non, il n’investit pas dans la bourse, il empêche tout commerce relié à l'eau, de la pêche commerciale aux puits de pétrole, du transport de marchandise à la baignade, on ne rigole plus. Justement, un couple, Jack et Rosie, qui travaille sur un sous-marin à la forme d'un requin, moins joli que celui de Tintin, vont se voir remettre une version géante pas encore mise à l'épreuve, pour combattre l'ennemi mondial numéro un. Se pointera à l'occasion le Dr MacNeil (Debbie Gibson) au téléphone pour insister sur son diagnostique à distance: le mégalodon mâle est à la recherche d'une femelle et si on ne lui en trouve pas une, il deviendra encore plus agressif.
Le facteur inattendu, si on peut s'avancer aussi loin dans l'analyse d'un film de la Asylum, est le logiciel conçu pour le Mecha Shark, capable d'autonomie. L'autre surprise, plus chouette, est que le mégalodon mécanique a un mode chenille pour avancer sur terre, pas sans tout briser sur son passage, mais on peux pas tout avoir dans vie, comme le disent nos oncles et nos tantes. Christopher Judge (Stargate SG1) est Jack, le technicien du couple, inventeur du logiciel mentionné plus haut, qui n'hésitera à grimper sur une moto pour sauter dans le robot-requin, comme dans l'expression américaine: Jumping the Shark. Le tout se passe dans le coin de l'Australie, ce qui fait changement. Elisabeth Rohm, habituée elle aussi des séries télévisée mais qui m'était inconnue, est Rosie, pilote du submersible animalier et est correcte, sans plus. Le design intérieur du mécha n'est pas vraiment sophistiqué, pas plus que le logiciel, appelé lui aussi Rosie. Le réalisateur est avant tout un spécialiste des effets spéciaux et c'était son premier long métrage. Debbie Gibson a visiblement tourné ses quelques scènes en une heure, seule sur un petit plateau. Pas très mémorable.