Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: AMERICAN HORROR STORY: APOCALYPSE - 2018 Jeu 19 Nov - 9:18
AMERICAN HORROR STORY: APOCALYPSE - Ryan Murphy and Brad Falchuk avec Sarah Paulson, Evan Peters, Adina Porter, Billie Lourd, Leslie Grossman, Cody Fern, Emma Roberts, Cheyenne Jackson, Kathy Bates, 2018, États Unis, 10 épisodes
Ils l'ont fait, dit tragiquement le reporter à la télévision. Dans une heure les bombes atomiques, qui ont été lancées de partout sur Terre, vont détruire la population, sur le coup, ou dans les semaines et les moïs qui suivent à cause des radiations. Cependant, quelques personnes très riches ont prévu le coup, ayant construit et équipé des abris nucléaires. Quelques épisodes plus tard, on retourne en arrière, en 2015....
Murphy et Falchuk nous refont le coup, de manière un peu plus linéaire par la suite. Au point ou la saison a parfois l'air sage comparée à la précédente: Cult. On nous l'avait promis, on nous ramène les personnages d'autres séries précédentes, ici les sorcières de Coven et on reviens sur la première série Murder House. SI la saison 4 avait pompé allègrement le film Freaks de Tod Browning, ici on pige sans gêne dans la saga The Omen, on s'inspire de Alien de Ridley Scott et on ajoute deux techno geeks qui ressemblent à s'y méprendre au duo du film Dumb and Dumber. Mais l'emphase est sur le sorcières, choquées de voir les sorciers tenter mettre enfin un des leurs comme suprême. ce qui n'est pas sans rappeler le thème pro féministe de la saison précédente. La misogynie et la misandrie seront-ils l'éternel moteur de la plupart des prochaines saisons ? Cody Fern, dans le rôle de Michael Langdon, l'antéchrist, est peu convaincant, malheureusement, alors que le reste des acteurs est comme toujours excellent.
Comme trop souvent, les scénariste américains n'en ont que faire des paradoxes temporels. Les voyages dans le temps, malgré leurs ratés continuels, sont devenus un procédé habituel avec lequel on s'amuse sans trop se poser de questions. On peut regarder Umbrella Academy, plus récemment, ou les personnages répètent toujours, sans apprendre, que modifier le passé est garant de problèmes à venir. La série britannique Doctor Who avait été loin durant les dernières années dirigées par Andrew Cartmel. Le Docteur terminait ses aventures en allant carrément dans le passé aller mettre les indices qui venaient de l'aider à triompher. Durant les aventures romanesque du 8me docteur, on a carrément créé un Faction Paradoxe, un regroupement de Seigneurs du Temps dont le but était de créer le chaos avec des paradoxes. Ca deviens nettement plus intéressant lorsque les écrivains pensent aux effets pervers de leur outils de création et qu'ils s'en servent avec plus d'imagination.
Mais nous, on ne peut refaire le monde d'un coup de claver. Mario Giguère