Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: AMERICAN HORROR STORY - ASYLUM Sam 8 Juin - 10:07
AMERICAN HORROR STORY - ASYLUM - Ryan Murphy et Brad Falchuk avec Evan Peters, Jessica Lange, James Cromwell, Joseph Fiennes, Lily Rabe, Sarah Paulson, Zachary Quinto, Lizzie Brocheré, 2012-13, États Unis, 13 épisodes format 60m
Les créateurs l'avaient annoncé, la série présentera une histoire complète et différente à chaque saison. American Horror Story: Asylum se déroule donc en 1964 au manoir Briarcliff, un asile psychiatrique. Dès le premier épisode, on a en vrac, un tueur en série qui frappe aujourd'hui et un retour en arrière en 1964 sur l'endroit présumément hanté. Dans cet asile, une journaliste, Lana Winters (Sarah Paulson), essaie d'enquêter sur un nombre important de morts survenues dans l'établissement. Soeur Jude (Jessica Lange) va rapidement l'interner comme une autre patiente pour la faire taire. Un présumé tueur en série prétends être innoncent, victime d'un enlèvement par des extraterrestres. Un patient arrive et a besoin d'un exorcisme. Le docteur de Briarcliff fait des expériences sur les patients. J'en dit assez et pas plus, les surprises, ou ce qui passe pour des surprises, sont nombreuses...
On ne se refait pas, la série débute sur des chapeaux de roues, les emprunts tout azimuts, y comprit au niveau de la trame sonore, sont multiples. Si les acteurs sot excelents, les scénaristes s'ingénuent à leur donner des rôles hystériques. Évidemment, personne de calme, à part peut-être une vieille nonne qui n'aime pas ce qu'elle voit, mais elle aura un rôle minime. On sort donc le grand catalogue de perversions attibuables aux patient d'un asile psychiatrique, tout va y passer. L'intrigue est régulièrement électrocutée par la présence des extraterrestres, qui vont disparaître aussi vite. Les retournements de situation sont souvent télégraphiés, la journaliste, entre autre, étant particulièrement adroite à se mettre les pieds dans les plats. Évidemment, tous les méchants le sont parce qu'ils ont eu une enfance malheureuses, un cliché qui a la vie dure et qui permet de tout expliquer. Les nazis ont aussi la vie dure, tout comme le diable. Le rythme s'essouffle beaucoup plus vite que durant la première saison et les derniers épisodes voient la tension tomber au neutre. Curieux choix. Après un épisode de Père Noêl tueur tout ce qu'il y a de plus stéréotypé, on termine pratiquement l'histoire au onzième épisode, les deux derniers étant un long épilogue, extrêment bien mis en scène, certes, mais fortement anti-climatique. SI dans la première saison on exploitait une jeune trisomique, on met cette fois-ci en vedette une "pin head" qui elle aussi, est plus que ce qu'elle paraît être. Mais à vouloir surprendre constammentr le spectateur, la logique n'est pas toujours au rendez-vous. Les personnages meurent rapidement, sans conséquences, sans qu'on en reparle, comme des pions usés jetés à la poubelle après usage. Les extraterrestres en sont le symptôme le plus frappant, utilisées pour l'effet chos, sans logique, et sont mis au rancart. Scène marquante faisant un gros clin d'oeil à la série originale des créateurs, Glee, un numéro de danse dans la grande salle de l'asile, une scène certes agréable, mais aussi complètement gratuite.
J'aurais aimé être plus satisfait de cette deuxième saison, mais ce n'est pas le cas. La fin de la saison m'a déçue amèrement. Mais, encore une fois, chapeau aux acteurs, à la magnifique Jessica Lange, mais aussi la formidable Sarah Paulson, l'intriguant Zachary Quinto, le machiavélique James Cromwell et la coquine Lily Rabe, sans parler de la présence d'Ian McShane. D'ailleurs j'imagine que les acteurs doivent apprécier ce genre de scénario ou on leur demande de jouer des personnages excentriques, extravagants, hystériques et ultra typés. La prochaine saison s'intituelrait Coven, on imagine les sorcières démentes à venir.