Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LADY IN CEMENT - 1968 - Gordon Douglas Sam 24 Juil - 19:09 | |
| LADY IN CEMENT aka La Femme en Ciment - 1968 - États-Unis - 93 minutes. Réal.: Gordon Douglas Int.: Frank Sinatra, Raquel Welch, Dan Blocker, Richard Conte, Martin Gabel, Lainie Kazan, Pat Henry, Steven Peck, Virginia Wood, Richard Deacon. Alors qu'il fait de la plongée sous-marine pour retrouver le trésor d'un gallion espagnol, le détective de Miami Tony Rome découvre au fond de l'océan le cadavre d'une jeune fille blonde lesté d'un bloc de ciment. Après avoir averti la police, Rome fait la rencontre d'un certain Waldo Gronsky, un véritable homme-montagne, qui lui demande de retrouver sa fiancée disparue, Sandra Lomax. Dans son enquête, Tony Rome découvre une piste qui mène vers une jeune héritière, Kit Forrest, qu'il soupçonne d'être mêlée à la disparition de Sandra. Le voisin de Kit, un racketteur du nom de Al Munger, semble très attaché à elle, ce qui vient compliquer davantage les choses. Rome parvient cependant à trouver un lien compromettant entre Kit, Sandra, Munger et la jeune blonde inconnue qu'il a découvert noyée. Mais d'autres meurtres se produisent, et à cause de certains indices incriminants, Rome et Gronsky en deviennent les principaux suspects. Tout en voulant échapper à la police qui le recherche, le détective privé, aidé par Gronsky, cherche à démasquer le véritable coupable. Sans doute dans un esprit de compétition amicale avec son ami du Rat Pack Dean Martin, qui incarnait l'agent secret Matt Helm à cette même époque dans 4 films, Frank Sinatra a repris son rôle du détective Tony Rome dans un deuxième long-métrage, quelques mois après la sortie en salles du premier épisode. On y retrouve le même décor floridien, et le ton d'humour dans les dialogues faisant contraste avec une enquête policière assez embrouillée, de même que quelques détails sordides dans les liens qui unissent les différents personnages. Les développements apparaissent toutefois encore plus arbitraires, et les auteurs semblent avoir voulu un peu trop satisfaire les caprices de la vedette en lui concoctant de nombreuses réparties destinées à attirer les projecteurs dans sa direction. Ceci dit, le rythme ne faiblit pas, et le spectateur masculin pourra admirer la beauté sculpturale de Raquel Welch (on n'oubliera pas ce plan où elle fait son apparition en sortant d'une piscine), et la présence physique imposante, voire amusante de Dan Blocker, qui se taille la part du lion dans quelques séquences. La mise en images du vétéran Gordon Douglas est toujours aussi soignée, et la trame musicale d'Hugo Montenegro s'avère très agréable à écouter. Même si nous ne sommes pas son plus grand fan, il reste que Frank Sinatra a de l'aisance dans la peau d'un héros au tempérament têtu et tenace. LADY IN CEMENT est un film qui se boit comme un pastis à l'heure du midi, plutôt que comme un vin de grand cru. | |
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