BIKINI GIRLS ON ICE - Geoff Klein, 2009, 82m

BIKINI GIRLS ON ICE - Geoff Klein avec Suzi Lorraine, Kerry Taylor, Cindel Chartrand, Christina Sciortano, William Jarand, 2009, Canada, 82m

Une équipe de soccer féminine organise un lave-o-thon en bikini pour amasser des fonds. Manque de chance, l’autobus avec lequel ils se rendent à l’endroit choisit tombe en panne. Obligés de poireauter au minimum tr4ois `quatre heures, ils décident d’organise la collecte dans la station service désaffectée ou ils sont arrêtés. Re-manque de chance, le spectateur a vu en prologue que cet endroit en apparence désert, abrite parfois un puissant et impitoyable tueur en série.

On se demande bien pourquoi ce titre très accrocheur n’a pas été utilisé par Roger Corman, l'équipe Troma ou tout autre experts en films d’exploitation. Et non, il ne s’agit pas de ski de printemps, mais de filles en bikini tuées les unes après les autres et gardée sur la glace. D’emblée l’ouverture avec une Suzi Lorraine en haut de bikini fort bien garni annonce bien, sauf peut-être l’absence de source de lumière dans la voiture, ce qui ne sera pas répété plus tard. Ce qui frappe par contre c’est la férocité du tueur sans dialogue. Et tout au long, celui que l’on appelle par défaut Moe dans le générique, du nom inscrit sur ses habits de garagiste, est d’une violence brutale et ressemble plus à un chien enragé qu’à un tueur tourmenté. Exit les explications si courantes de traumatisme de jeunesse, de blague étudiante qui a mal tournée, bref, retour à la case départ, on serait porté à citer HALLOWEEN de Carpenter, du tueur sans remords, implacable et presque surnaturel. Ca fait du bien ! Qui plus est, les actrices sont mignonnes et jouent bien et on s’amuse avec les conventions, je pense en particulier à la nymphomane. Le tournage en anglais au Québec s’amuse aussi avec deux touristes québécois français en panne d’essence. La mise en scène est très efficace tout comme le montage son, spécialement lors des séquences de meurtre ou, budget indépendant oblige, on ne voit pas tout, mais dans ce cas notre imagination, bercée par tant de slasher explicites, fait le reste. Bref c’est de l’excellent film indépendant, efficace, féroce et fun, comme on aimerait en voir plus souvent. Chapeau.