INVASION OF THE BEE GIRLS aka l’invasion des femmes abeilles aka graveyard tramps, 1973, US, de Denis SANDERS (Nicholas MEYER au scénario) –avec des vedettes du magazine playboy et des playboys de la série B
Les dialoguistes ont concentré leurs efforts :
- tous les personnages masculins bavardent de sexe, les plus responsables (des scientifiques et des policiers) enrobent leur propos d’un jargon gynético-psychanalitico-génétique,
- les personnages féminins se contentent d’émettre un méchant « bzzzz » en sautant toutes nues sur les spécimens masculins les plus timorés (les scientifiques), les autres, plus rustres, ayant déjà pris des initiatives par eux-mêmes.
Les actrices cachent souvent leur talent derrière de grosses lunettes de soleil. C’est d’ailleurs tout ce qu’elles cachent, le reste est bien visible.
Malgré une insensibilité apparente, ce sont les hommes qui ont leur coeur fragile dans cette histoire.
La vue « en mosaïque floutée comme à travers des yeux de mouches » confirme qu’il s’agit d’un film de genre c’est-à-dire un film d’insecte.
Ce n’est guère un suspense vu que chacun peut le constater aujourd’hui : les femmes abeilles n’ont pas envahi très loin, elles sont beaucoup moins célèbres que les poulets grippés ou les moustiques chykungunieurs : assurément en raison du budget qui leur a été alloué.
Evidemment, je dois reconnaître que j’ai préféré leur compagnie à celle de « l’apiculteur » (marcello mastroianni chez les grecs).
Qu’on m’apporte un pot de miel pour mes expérimentations sur des biscottes.
Bigeyes