Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: L'APPEL DE LA CHAIR - Emilio Miraglia, 1971, Italie Dim 22 Fév - 15:56 | |
| aka: LA CRYPTE DU FOU; HOLOCAUSTE POUR UNE VIERGE; THE NIGHT EVELYN CAME OUT OF THE GRAVE; THE NIGHT THAT EVELYN LEFT THE TOMB; THE NIGHT SHE AROSE FROM THE TOMB; LA NOTTE CHE EVELYN USCI DALLA TOMBA Lord Alan Cunningham (Athony Steffen, UN ANGE POUR SATAN) ne tourne pas très rond. Depuis qu'il a assassiné Evelyn, sa rousse épouse, ce richissime playboy séduit des danseuses/prostituées rouquines avant de les attirer dans la salle de torture de son château. Là, il les oblige à se dévêtir, leur fait porter de longues bottes en cuir, les fouette puis les assassine froidement en pensant très fort à sa défunte femme enterrée dans la crypte voisine. Après avoir zigouillé deux femmes et tenté d'entrer en contact avec Evelyn lors d'une séance de spiritisme qui termine en eau de boudin, il fait la connaissance de Gladys (Marina Malfatti, LA DAME ROUGE TUA SEPT FOIS également signé Miraglia), une danseuse blonde dont il tombe éperdument amoureux. Visiblement libéré de sa névrose en quelques jours, il épouse la belle et sa vie semble enfin trouver un semblant d'équilibre. Sauf que des apparitions spectrales d'Evelyn vont bientôt venir le tourmenter... Une once de giallo, une bonne dose d'horreur gothique et un scénario qui prend l'eau de partout, c'est L'APPEL DE LA CHAIR, une pelloche qui se veut sulfureuse mais qui peine faire frémir. Le problème est que la chose est épouvantablement mal construite et qu'on a tout de même l'impression que soit les auteurs de la chose prennent le spectateur pour un gros naïf, soit quelques pages du script sont tombées à l'eau avant d'avoir été tournées. Difficile effectivement de croire en la "guérison" de Lord Cunningham qui se voit libéré de sa psychose aussi rapidement et simplement, peu crédible également l’idylle conjugale entre Alan et la belle Gladys... Ben non, on ne nous la fait pas à nous. Et comme ça se voit, on sent bien qu'il y a anguille sous roche, et du fait de ce manque de délicatesse, on voit venir un dénouement saugrenu dont l'effet de surprise est tué dans l'œuf. Dommage, parce que tout n'est pas à jeter dans cette pelloche gentiment tordue, les meurtres de rouquines au fort relent de sadomasochisme sont plutôt plaisants et c'est toujours un plaisir de profiter de la plastique d'Erika Blanc (LA TORTURE) (même si son temps d'écran n'est pas bien long), et il y a cette étrange scène d'ouverture où un fou tente de s'échapper d'un asile d'aliénés... Une scène un peu surréaliste puisque sans véritable lien avec le reste du métrage, si ce n'est qu'on apprend que Lord Cunningham a effectué un séjour à l'hosto après la mort de sa femme. Mais elle témoigne également de ce scénario handicapé… Maintenant il reste à faire la lumière sur l'un des titres francophones du film, HOLOCAUSTE POUR UNE VIERGE: étrange pour une histoire où tous les personnages féminins sont soit des putes, soit des salopes! | |
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Abba
Nombre de messages : 751 Localisation : Outaouais Date d'inscription : 27/10/2006
| Sujet: Re: L'APPEL DE LA CHAIR - Emilio Miraglia, 1971, Italie Dim 22 Fév - 17:10 | |
| Les apparitions d'Évelyne m'ont bien fait rire pour ma part, mais le film en lui-même, je les oublié très rapidement.
J'ai toujours adoré l'affiche par contre. | |
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