Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LE JOUR DU JUGEMENT - Mario Gariazzo, 1971, Italie Mar 28 Mar - 6:00 | |
| aka: DAY OF JUDGEMENT; aka: DOOMSDAY; aka: DRUMMER OF VENGEANCE; aka: IL GIORNO DEL GIUDIZIO A la fin de la guerre de Sécession, un soldat yankee de retour chez lui découvre avec effroi sa demeure familiale incendiée. Sa femme et son fils ont tous les deux été assassinés et tout ce qu'il reste de son passé se résume à un jouet: un petit bonhomme monté sur ressort qui joue du tambour... La raison de ce massacre ne fait pour lui aucun doute, sa femme était Cheyenne et il s'agit là d'un odieux crime raciste. Quelques temps plus tard, les habitants d'un village se font éliminer les uns après les autres par un mystérieux étranger qui prend soin de commander des cercueils à l'avance et de faire creuser des tombes par le fossoyeur bossu. Mais surtout, chacune de ses exécutions se fait sous la forme d'un duel rythmé par le petit joueur de tambour à ressort.... Western mineur avec une nouvelle histoire de vengeance appliquée par un homme aux origines troubles. Des origines troubles uniquement aux yeux des victimes cette fois ci. Le film se veut sombre et lugubre et tente de mettre en avant une sorte d’aura fantasmagorique autour de ce tueur inconnu que le fossoyeur n’hésite pas à comparer à un envoyé de Dieu lui-même, sorte d'ange de la mort chargé de nettoyer l'humanité de ses pécheurs. Mais les tentatives de Mario Gariazzo, dont c’est ici le deuxième film et deuxième western, de générer le mystère et l’angoisse restent vaines. Son Homme sans nom, incarné par un Ty Hardin au regarde bleu perçant et à la moustache blonde, ne parvient pas à générer une aura suffisamment énigmatique, la faute en incombe beaucoup à un scénario qui abuse quelque peu des ellipses narratives et qui privilégie les dialogues imbéciles. Il est vrai que le doublage français n’aide pas vraiment à apprécier le film… Même la musique d’Ennio Moriconne n’est guère inspirée… On regrettera également le sous emploi du personnage d’adjoint au shérif incarné par nul autre que Gordon Mitchell qui ne bénéficie que de deux minutes de présence à l’écran. On appréciera en revanche la présence, même très courte, de Rosalba Neri en magnifique squaw. | |
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