Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: DELTA FORCE 2 - 1990 - Aaron Norris Lun 20 Oct - 18:27 | |
| DELTA FORCE 2: THE COLOMBIAN CONNECTION aka Operation Stranglehold - 1990 - États-Unis - 111 minutes. Réal.: Aaron Norris Int.: Chuck Norris, Billy Drago, John P. Ryan, Richard Jaeckel, Begonya Plaza, Paul Peri, Hector Mercado, Mark Margolis. Deux membres de l'unité de commando Delta Force, le colonel McCoy et le major Chavez, parviennent à capturer un baron de la drogue, Ramon Cota. Lors de son procès aux États-Unis, Cota réussit à obtenir sa libération sous caution et pour venger sa capture, il fait tuer la femme et le fils de Chavez. Désireux de venger la mort de ses proches, Chavez se rend jusqu'au San Carlos, pays où Cota s'est réfugié, pour l'éliminer. Il se fait hélas capturer par les hommes de Cota, de même que trois agents américains. Avant même que la Delta Force organise une opération de sauvetage, Chavez meurt sous la torture, mais McCoy obtient la permission de faire un raid de commando contre la forteresse de Cota pour libérer les agents encore en vie. Avec l'aide des villageois de San Carlos, McCoy tente d'escalader une falaise abrupte pour pénétrer discrètement dans la forteresse et libérer les prisonniers avant l'attaque du commando pour éviter les représailles de la part de Cota. À court d'imagination, la compagnie "CANNON GROUP INC." s'est rabattu vers une suite de l'un de leurs succès prétendument populaire. On aurait pu s'en passer, tellement le scénario de ce "DELTA FORCE 2" ne fait que rabâcher un manichéisme primitif redondant et une affabulation patriotique épuisée qui nous fait sourire en coin. À cause d'un budget réduit et d'une production étriquée, le commando ne se résume qu'au héros proprement dit, un hélicoptère armé, et quelques paysans pour lutter contre un trafiquant de drogue notoire et ses hommes, ce qui apparaît plutôt maigre et incongru dans les circonstances. Le spectateur en mal d'action n'y trouvera donc son compte que partiellement, surtout que des longueurs narratives et une mise en scène amorphe viennent alourdir un tableau déjà pas très reluisant, malgré des effets techniques passables. Chuck Norris, dont les cheveux et la barbe ont été visiblement teints, s'en tient à son effroyable registre habituel: "Je cogne d'abord et je joue après!", tandis que John P. Ryan, un habitué des productions de la compagnie, nous livre à nouveau une interprétation trop surchargée. Heureusement qu'on se marre un peu en regardant cette daube, sinon ce serait l'ennui total. | |
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