Il fallait s'y attendre, HOSTEL à fait des émules, ce LIVE FEED de bas étage en fait partie...
3 filles et 2 gars, touristes à plein temps, déambulent dans les ruelles d'une ville asiatique. Après avoir assistés, écoeurés au découpage d'un chien par un boucher local, ils vont se remettre de leurs émotions dans une boîte de streap-tease, ou une blondinette bien en chair et sans pudeur, s'offre à un public conquis... Frôlant l'incident lors d'une bousculade avec un chef de gang, ils filent et continuent leur sex-tour en pénétrant dans un théâtre porno des plus miteux. Manque de pot, cet endroit appartient au mafieux croisé il y a peu, et lorsqu'ils se rendent enfin compte de la véritable nature de l'endroit, il est déjà trop tard. Ce Yakusa vient d’arriver et de s’assoeir bien tranquillement afin d’assister à son spectacle habituel : Le massacre, filmé par un réseau de caméras locales et retransmis sur grand écran, des jeunes cons ayant choisis son établissement pour s'amuser un peu...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Ryan Nicholson, encore un ancien des effets spéciaux recasé à la réalisation, n'a pas choisi ici de faire dans la dentelle. En voulant donner à son low-budget un côté craspec, il abuse des zooms, des floues, des gros plans foireux via une caméra à l'épaule qui va finir par donner le tournie. Si cela peut paraître justifié par moments, notamment pour les scènes de tortures, cela devient vite pénible pour les passages plus conventionnels. L'idée d'utiliser des éclairages au néon rouge et bleu n'est pas non plus mauvaise, mais là aussi on arrive très vite à saturation. Le montage quelque peu chaotique et la réalisation approximative ont l'avantage de rendre les scènes de meurtres plus trépidantes, voire réalistes, mais bon... faut pas abuser non plus... Quand on rajoute à ce tableau déja bien chargé, des scènes de culs (limite porno) totalement gratuites et racoleuses, on peut se poser certaines questions sur les motivations réelles de l'entreprise...
Reste à se mettre sous la dent quelques scènes chocs, qui renverront SAW au rang de spectacle pour enfants... Car ici, le sang gicle et se déverse par litrons entiers lors de scènes de tortures finalement principales intérêts de ce LIVE FEED : La palme revenant à cette scène ou l'on force une pauvre fille à ingurgiter un serpent par la bouche en lui enfonçant un tube de verre dans l'oesophage... C'est sûr que pour le finesse, faudra repasser...