Club des Monstres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Club des Monstres

aller sur le site du Club | aller sur la page Facebook
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Mathieu Lemée

Mathieu Lemée


Nombre de messages : 675
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 16/01/2006

DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall Empty
MessageSujet: DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall   DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall EmptyDim 10 Aoû - 8:30

DOOMSDAY aka Dévastation - 2008 - Royaume-Uni/Afrique du Sud/Allemagne/États-Unis - 113 minutes (108 minutes version en salles).
Réal.: Neil Marshall Int.: Rhona Mitra, Bob Hoskins, Malcolm McDowell, Alexander Siddig, David O'Hara, Craig Conway, Adrian Lester, Sean Pertwee, Darren Morfitt, MyAnna Burning.

En 2007, un virus mortel fait des centaines de milliers de victimes en Écosse. Incapable d’enrayer l’épidémie, le gouvernement britannique érige un haut mur au sud de la zone d'infection, abandonnant derrière celui-ci une population vouée à une mort certaine. Trente ans plus tard, alors qu’une nouvelle épidémie menace de décimer Londres, le gouvernement envoie une troupe d’élite de l'autre côté du mur dans la zone en quarantaine, afin de retrouver un scientifique, Kane, pour percer le secret de ceux qui, contre toute attente, ont survécu aux assauts du virus. Le gens du pouvoir espèrent ainsi trouver un remède pour enrayer l'épidémie et s'en attribuer le mérite aux yeux de la population. La mission se révèle périlleuse, alors que deux clans barbares ennemis, dont un dirigé par Kane lui-même, se sont formés dans la zone en quarantaine et sont en guerre. Le chef du commando, le major Eden Sinclair, entend bien toutefois aller jusqu'au bout malgré les dangers, mais elle doit faire vite car à Londres, la situation est devenu incontrôlable. En effet, un nouveau premier ministre a pris le pouvoir, et celui-ci ne semble pas avoir des intentions aussi humanitaires et généreuses, en ce qui a trait à la distribution d'un possible antidote pour guérir les personnes atteintes du virus.

Avec "DOG SOLDIERS" et "THE DESCENT", le réalisateur britannique Neil Marshall s'était montré habile à mélanger des genres (horreur, action etc.) qu'il affectionne. Pour "DOOMSDAY", l'auteur poursuit dans cette veine avec enthousiasme, le film se voulant un condensé hybride rendant hommage au cinéma d'anticipation et aux films post-apocalyptiques des années 70-80, particulièrement "ESCAPE FROM NEW YORK" et "MAD MAX: THE ROAD WARRIOR". Il fait donc bon de voir un long-métrage qui renonce aux effets spéciaux par ordinateur (Ah! Les bon vieux "matte-paintings"!), d'autant plus que "DOOMSDAY" avait un budget restreint (mais de 17 millions quand même!), un peu comme les modèles qu'il pastiche. Marshall ne s'est cependant pas contenté de faire des clins d'oeil référentielles dans son récit, car il n'hésite pas parfois à contourner les conventions pour solidifier son intrigue, à défaut de la renouveler entièrement. Cette façon de procéder permet à Marshall d'éviter d'américaniser son produit, en lui conférant au contraire un ton bien britannique, que ce soit dans ses sous-entendus politiques ou dans son humour outrancier, voire aussi avec des séquences délirantes parodiant avec un plaisir évident aussi bien "EXCALIBUR" que les oeuvres de Shakespeare ou "ROBIN HOOD". Par ailleurs, la mise en scène lors des scènes d'action se veut électrisante à souhait, surtout lors de la trépidante poursuite finale en bagnoles où les cascadeurs ont dû s'en donner à coeur joie. Marshall sait aussi exploiter avec inventivité dans ses prises de vues les extérieurs tournés en Écosse et en Afrique du Sud. Et le gore n'a pas été oublié dans la conception, car il y en a à profusion pour satisfaire les fans de sanguinolent. Passé inaperçu lors de sa sortie en salles, il convient pourtant de visionner cette oeuvrette solide et décoiffante dès que possible. Rhona Mitra (bientôt la star dans "UNDERWORLD 3") s'impose sans problèmes en héroïne tenace et combative, tandis que Bob Hoskins est encore en forme dans la peau d'un flic qui se veut, selon Marshall, un émule positif du personnage de gangster qu'il incarnait auparavant dans "THE LONG GOOD FRIDAY".

DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall 407012.1020.A

DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall 407882.1020.A
Revenir en haut Aller en bas
Mario aka blanc citron
Admin
Mario aka blanc citron


Nombre de messages : 5953
Age : 66
Localisation : Québec
Date d'inscription : 15/01/2006

DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall Empty
MessageSujet: Re: DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall   DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall EmptyDim 18 Jan - 12:45

Je viens à peine de le regarder et j'ai vraiment eu du plasir avec ce mélange d'influences eighties ! Tout le budget est à l'écran, les matte paintings sont superbes tout comme l'actrice que l'on ne reconnait pas sur l'affiche, bizarre. Vive Neil Marshall !

_________________
Mario aka Blanc Citron
Revenir en haut Aller en bas
https://clubdesmonstres.actifforum.com
Kerozene

Kerozene


Nombre de messages : 3521
Date d'inscription : 16/01/2006

DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall Empty
MessageSujet: Re: DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall   DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall EmptyLun 30 Mar - 6:40

Ah y est, vu, et c'est très très bien!!!!
Bon, le point sur les aspects négatifs du film histoire de garder le meilleur pour la fin: le montage hyper cut un peu désagréable lors des scènes d'action (mais arrêtez avec ces montages à la con! on voit que dalle!) et l'agaçante musique pouêt pouêt qui ne cesse qu'à de rares instants (qui en deviennent fort appréciables d'ailleurs). Bémol aussi pour la Bentley de la fin... Que de la frime, et en plus on veut nous faire croire qu'elle n'a rien dans le bide et se fait rattraper par des tacots rafistolés? naaaaaaaaannnnn, ça ne passe pas. Pas la Bentley. Dommage, parceque la scène est bien cool.
Mais le reste?? Du keupons post-nuke avec des crêtes colorées, des armes blanches médiéviales, du tranchage de têtes, des plans nichons, un barbecue humain, un château fort avec une arène entourée de dégénérés, Mitra qui est top bonne et qui nous la jour Snake Plisken cybernétique (j'aurai préféré qu'elle garde un bandeau sur l'oeil plutôt que de faire mumuse avec sa caméra)... Ca bastonne, ça cartonne et c'est l'éclate totale, Marshall a bichonné son film comme jamais et ça se sent, tous les détails sont là pour te faire baver la rétine, des décors aux costumes, des maquillages aux coiffures, le tout sous un objectif gourmand et glouton qui te reccrache des plans à tomber!
Bravo Neil! Mais change de compositeur la prochaine fois, celui-là ne vaut rien.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall Empty
MessageSujet: Re: DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall   DOOMSDAY   -   2008   -   Neil Marshall Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
DOOMSDAY - 2008 - Neil Marshall
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» SUPERMAN/DOOMSDAY - 2007
» DOOMSDAY MACHINE - 1972
» THE PHANTOM PLANET de William Marshall - USA 1961
» CHLOE LOVE IS CALLING YOU - 1934 - Marshall Neilan
» TO BECOME ONE - Neil Johnson, 2002

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Club des Monstres :: Club des Monstres-
Sauter vers: