WHITE GORILLA de Harry L Fraser avec Ray Corrigan, 1945, États Unis, 62 min.
Trois braves gens trouvent un homme en piteux état devant leur cabane. Quand ce dernier reprend conscience, il leur dit qu'il a été attaqué par le TRÈS dangereux Gorille Blanc, une légende locale. Personne ne le croit mais ce dernier, va leur raconter la triste ( et pénible) histoire, qui l'a poussé à sa rencontre.
Qu'est ce qui arrive quand vous prenez du vieux stock des années 20 pour ensuite le coller au film que vous venez de tourner dans le but très honorable, de faire une oeuvre qui peut au moins dépasser une heure? Une merde exactement. Une merde où pendant la moitié du temps, on passe de la vitesse démesurée de la vieille pelliculle pour ensuite passer à la vitesse normale et ce, pendant une heure. Le scénario, se veut donc très faible et tente de rejoindre ridiculement les deux histoires mais sans succès. Ah et le gorille dans tout ça? Eh bien, il réussit à être marrant et le temps paraît moins longs en sa présence, surtout dans les scènes de bagarres contre le Gorille Noir ( Combat de gorilles le plus mou et surtout le plus tordant qu'il m'est été donné de voir dans ma jeune vie). À la toute fin, le Gorille Noir voit la dépouille du pauvre Gorille Blanc, et par amour, décide de le dissimuler sous une tonne de branches. Morale contre le racisme assez particulière. À QUAND LE PRIX NOBEL DE LA PAIX POUR HARRY L. FRASER??