Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: POUR DJANGO LES SALAUDS ONT UN PRIX - Luigi Batzella, 1971, Mar 16 Jan - 17:42 | |
| POUR DJANGO LES SALAUDS ONT UN PRIX - Luigi Batzella, 1971, Italie aka: MEME POUR DJANGO LES SALAUDS ONT UN PRIX; aka: DJANGO: LES SALAUDS ONT UN PRIX; aka: EVEN DJANGO HAS HIS PRICE; aka: A PISTOL FOR DJANGO; aka: DJANGO'S CUT PRICE CORPSES; aka: ANCHE PER DJANGO LE CAROGNE HANNU UN PREZZO Ce film est censé être le meilleur des trois westerns réalisés par Luigi Batzella - caché ici sous le pseudo de Paolo Solvay. N'ayant pas vu les deux autres films à l'heure où j'écris ces lignes, je n'ose - ou plutôt n'arrive pas à imaginer les daubes que ça doit être. Parce qu'on est déjà en présence d'un grand moment de cinéma pathétique puissamment merdique et misérable de par le vide artistique, narratif, [coller ici un qualificatif de votre choix] dont il témoigne. Que les amateurs du pistolero au cercueil passent leur chemin, il n'y a rien - mais alors rien du tout - ici qui rappelle le chef d'oeuvre de Sergio Corbucci. Ici, Django n'est qu'un sale petit frimeur qui désire dessouder un gang de quatre frangins mexicains responsable du braquage d'une banque. Il rencontre un paria se cachant dans une grotte, une brune stupide, un joueur de cartes cynique et un clone de Bud Spencer. A la fin, Django dégomme les frangins (dont l'un d'eux s'avérera être une fille - ce que le spectateur aura compris depuis bien longtemps), libère une blondasse qui est en réalité sa fiancée et refuse la prime que le shérif, caché sous le costume du joueur de cartes, s'apprêtait à lui verser.... Voila un final bien moisi de partout où le tueur taciturne se voit transformé en bon samaritain romantique mais définitivement raciste, le joueur devient un homme de loi, le Bud Spencer s’avère être un brave gaillard et tout le monde fini par se prendre dans les bras en rigolant niaisement comme si cette merveilleuse aventure les avait uni pour la vie. Le scénario est pourri de bout en bout mais Batzella fait tout pour que son film au titre finalement mensonger soit en plus de cela totalement irregardable: cadrage bancale, photo hideuse, montage par Batzella lui-même plus qu'approximatif et une brochette d'acteurs tous plus mièvres et cabotins les uns que les autres. Seul le chef du gang des frangins parvient à nous faire esquisser un sourire, et encore, le mérite en revient aux trois doubleurs français responsables des navrantes voix de la douzaine de protagonistes du film. Sans aucun doute l'un des plus mauvais films que j'ai jamais vu. | |
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