Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: MARS - 1998 - Jon Hess Mer 16 Aoû - 12:31 | |
| MARS aka Mars 2056 - 1998 - États-Unis - 91 minutes. Réal.: Jon Hess Int.: Olivier Gruner, Shari Belafonte, Gabriel Dell Jr., Alex Hyde-White, Scott Valentine, Lindsey Ginter, Lee de Broux, Amber Smith, Nils Allen Stewart. Dans le futur, la planète Mars est exploité par des compagnies minières à la recherche de nouveaux minerais. La colonie nommée Alpha City est sous la coupe d'une corporation minière inter-galactique qui exploite le silex. Lorsqu'il apprend que son frère a été tué, un agent de sécurité de la corporation, Caution Templer, se rend à Alpha City pour retrouver le meurtrier. Il en vient à découvrir que le silex exploité par ses patrons renferme une bactérie provoquant de graves mutations chez les enfants nouveaux-nés des miniers. Avec l'aide d'une femme médecin et d'un petit magouilleur, Templer se décide à affronter ses supérieurs, plus soucieux d'accroître leurs profits que du bien-être de la population, pour exposer la vérité et venger l'assassinat de son frère qui était au courant de cette histoire. Si la base et les développements de l'intrigue rappelle en partie "TOTAL RECALL", ce film de science-fiction à petit budget ressemble plus à une sorte de western sur Mars puisque les affrontements armés et certains noms des protagonistes sont des clins d'oeil au genre. Pour le reste, l'ensemble ne casse rien et se veut même archi-prévisible. La conception visuelle n'est pas des plus originales et les scènes de violence ne sont pas particulièrement passionnantes. Certaines aberrations étonnent le spectateur par leur naïveté, au point de le faire rire quelquefois alors que la mise en scène est sur le pilote automatique. À tout le moins le rythme n'est pas soporifique et il y a même assez de séquences mouvementées, mais ce produit de série ne soulève pas pour autant les passions et risque de laisser perplexe le public. L'ancien champion de kickboxing Olivier Gruner joue fadement un héros convenu alors que ses partenaires font ce qu'ils peuvent. | |
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