SNOW GIRL AND THE DARK CRYSTAL aka Zhong Kui fu mo: Xue yao mo ling - Peter Pau & Tianyu Zhao avec Bei-Er Bao, Bingbing Li, Winston Chao, Kun Chen, 2015, Chine/Hong Kong/États Unis, 118m
A tous les mille ans, les royaumes de la Terre, de l’Enfer et du Paradis se rapprochent et on peut changer de royaume en se réincarnant. Le village de Hu se prépare et son maître envoie son disciple, Zhong Kui, voler le Crystal Obscur en enfer. Voici qu’arrive au village une troupe de femmes ravissantes venues donner un spectacle sous la tente et notre héros croit reconnaître Snow Girl, dont il était sans nouvelles depuis trois ans. Elle prétend ne pas être celle qu’il cherche, en fait, le spectateur sait que ce sont des démones venues récupérer le crystal. Tout se met en place pour un drame mythologique épique.
Épopée fantaisiste à grand déploiement. Zong Kui ne ménage pas le recours aux effets spéciaux, omniprésents, pour faire vivre les démons et les créatures fantastiques au coeur du film. Le deux personnages principaux sont régulièrement remplacés par des versions animées digitalement, des versions qui ne visent pas le réalisme auquel on pourrait s’attendre. Ils sont au contraire assez stylisés, C’est d’ailleurs là que l’on peut parfois faire certains reproches, dans la qualité inégale de certains effets. Mais je ne m’y suis pas arrêté, fasciné entre autre par la beauté remarquable de Bingbing Li, véritable princesse de conte de fées aux costumes finement détaillés et au destin mélodramatique. Chapeau aussi au maître des enfers, impressionnant, plus que ses nombreux sbires, parfois moins réalistes dans leur rendu. Les combats sont évidemment nombreux et comme la magie abonde, c’est aussi un festival de duels dans les airs et au sol. Les rebondissements s’accumulent, les trahisons, les révélations chocs, on ne saurait s’ennuyer devant la déferlante d’émotions. Une très belle surprise. Mario Giguère
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Mario aka Blanc Citron