Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: MEGA SNAKE - Tibor Takács, 2007, USA Ven 1 Mar - 18:50 | |
| aka: MEGASNAKE Bizarrement, ça commence bien, avec une scène de culte de ravagés clamant à qui veut l'entendre que faire mumuse avec des serpents ne peut faire de mal qu'à des non-croyants. Et c'est en pleine cérémonie que le père du petit Les Daniels se fait mordre avant de mourir comme un con. Vingt ans plus tard, Les travaille comme ambulancier dans son village. Et tandis qu'il ne veut rien savoir de ces saloperies de reptiles, son débile de frangin fait l'acquisition d'un spécimen qui, une fois libéré de son bocal, se transforme en grosse saloperie bouffeuse d'hommes. Le serpent atteint alors de gigantesques proportions tandis que la fête du village s'apprête à battre de son plein. Pas grand choses à dire sur cette prod médiocre de bestiole bouffeuse de couillons bien qu'il soit dommage que cette histoire de secte de crétins ne dépasse pas l'introduction, elle aurait sans doute permis une approche plus intéressante et réjouissante que le film de grosse bêbête lambda. Mais cette prod Nu Image ne peut finalement pas s'empêcher de faire comme les autres. Elle suit donc le chemin balisé du bled en pleine fête annuelle ne pouvant accepter la réalité monstrueuse d'un envahisseur improbable. Exit les fanatiques religieux qui - comme dit précédemment - ne dépassent pas le stade de l'introduction, et bonjour le gros reptile de synthèse mal incrusté qui croque du connard, le plus grave de ces derniers étant le shérif qui espère bien poser ses mimines de dactylo précieux sur la copine du héros. Mais ce héros - qui n'est pas si con - parvient au final à buter le monstre d'une vingtaine de mètres et à récupérer sa copine... on dirait un scénario qui ressemble à douze-milles autres, et c'est exactement ce qu'il est, alors que - j'insiste - en se focalisant sur sa base d'évangélistes neuneus il aurait pu nous faire marrer avec frime et moquerie. Cependant la moquerie n'est pas le fort de Tibor Takács, ancien lauréat d'un grand prix d'Avoriaz pour "I Madman" qui s'est résigné au film de commande pour un produit SyFy bien pourri comme il faut. Laissons lui au moins le mérite de s'être aligné à la médiocrité de ces productions sans risque. | |
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