Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: THE RETURN OF THE VAMPIRE Ven 18 Jan - 14:24
The RETURN OF THE VAMPIRE - Lew Landers avec Bela Lugosi, Frieda Inescort, Nina Foch, Miles Mander, Roland Varno, 1944, États Unis, 69m
Tout débute en 1918 en Angleterre ou le professeur Walter Saunders, s'étant rendu compte qu'une femme est sous l'emprise d'un vampire, Armand Tesla, trouve le cerceuil ou il repose et lui enfonce un pieu. On avance en 1944 ou il se passe deux choses qui changent le cours dramatique de l'histoire. Saunders est décédé et on trouve son journal ou il relate l'affaire Tesla, au grand dam d'un inspecteur de Scotlanf Yard, qui refuse de croire à ces sottises, malgré le témoignage de celle qui a alerté Saunders et qui est témoin de la fin du vampire. Parallèlement, les bombardements des allemands déterrent le cerceuil et deux ouvriers chargés de remettre l'endroit en bonne et due forme, croyant que le pieu est une pièce de métal arrivée dans le corps suite aux explosions, retirent le pieu. L'ancien serviteur du vampire, un loup-garou qui avait réussit à mener uen vie normale pendant des années, revient aider son maître, lui procurant une nouvelle identité, celle d'Hugo Breckner. Tesla veut prendre sa revanche sur les petits enfants de ses "meurtriers".
Quand la Columbia fait un film de vampire avec Bela Lugosi, elle ne peut l'appeler Dracula, question de droits, mais dans ce cas, il en a toutes les apparences, c'est le cas de le dire. Que son assistant soit un loup-garou, voilà une variation intéressante. Le scénario, excluant le fait qu'il se passe à l'époque de son tournage contrairement aux films de la Universal, est assez classique, mais s'avère intéressant, y comprit dans sa conclusion certe moralisatrice. Si Bela Lugosi est discret dans la première partie, il revient avec son accent reconnaissable entre tous et sa présence est toujours agréable. Nina Foch est tout simplement ravissante en victime visitée la nuit et on la retrouvera entre autre dans Les Dix Commandements ou Spartacus. La mise en scène et les décors sont soignés et l'ambiance est remarquable. Ce n'est pas un classique et le film est moins connu que les titres glorieux de la Universal, mais l'amateur qui apprécie les films fantastiques des années 30-40, devrait y trouver facilement son compte !