Kerozene
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| Sujet: JOURNEY TO THE CENTER OF THE EARTH - Davey Jones, Scott Whee Mer 18 Jan - 7:16 | |
| JOURNEY TO THE CENTER OF THE EARTH - Davey Jones & Scott Wheel, 2008, USA aka: JOURNEY TO MIDDLE EARTH; VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE Pendant que New Line peaufine son blockbuster adapté de Jules Verne avec Brendan Fraser en tête d’affiche, une production télévisuelle réalisée par un certain T.J. Scott avec un Peter Fonda sur le retour voit le jour. Mais aussi, et surtout, cette croustillante production de nos amis de chez The Asylum qui n’allaient certainement pas rater le train. Toujours aussi soucieux de respecter le matériau d’origine au plus près, le scénariste Steve Bevilacqua (« War of the Worlds 2 ») propose une version féministo-guerrière futuriste débordante de délicatesse et de profondeur philosophique. On y découvre une division de GI femelles en débardeur kaki moulant devant être envoyée en Allemagne grâce aux bons soins de la téléportation. L’opération ne réussit pas totalement, puisqu’au lieu de se retrouver au pays de la currywurst, nos bidasses à grosse pétoire se voient propulsées 600km sous la surface de la Terre. Et là, 600km sous nos pieds donc, se trouve une gigantesque plaine mystérieusement lumineuse habitée par de voraces dinosaures et de grosses araignées dégueulasses de la taille d’un Hummer. Pendant que la demi-douzaine de pouffiasses à gros seins commence à se faire décimer, ça chauffe à la surface. L’officier en charge de l’opération se rappelle alors que son ex-femme est en train de développer une foreuse révolutionnaire permettant de se rendre… au centre de la Terre. Ça tombe bien, Madame vient juste de serrer le dernier boulon, il n’y a plus qu’à y aller, percer la croûte terrestre et atterrir dans le cratère d'un volcan dont la lave est habitée de vers géants! Ca a beau être n’importe quoi, ce genre de produit opportuniste bas du front ne cesse de titiller le fan de zèderies foireuses qui n’a finalement jamais sommeillé en moi. Non, il a toujours été réveillé, et pour le coup il a même été boosté comme par l’absorption abusive d’un trop plein de café serré tant l’expérience rappelle encore une fois les grandes heures du pompage bisseux propre aux années 1980, avec la touche moderne garnie de CGI en plus. Et pour le coup, ces derniers ne sont pas si catastrophiques (à l’exception d’une rivière de lave dont l’apparition à l’écran relève de l’expérimentation pure), on peut même trouver les arachnides tout à fait réussies et fort repoussantes, laissant le gros du potentiel foireux aux personnages tous plus débiles les uns que les autres avec une mention toute particulière aux guerrières râleuses dont le cerveau (elle porte des lunettes) se demande tout de même au bout de 15 minutes et la mort de deux de ses collègues "comment est-il possible qu’un tyrannosaure soit vivant de nos jours". Pour sa défense, il est vrai que les autres semblent toutes trouver cela parfaitement normal. Totalement stupide mais parfaitement délectable pour peu que l’on soit client de ce genre de friandise, ce qui, je l’avoue, n’est pas donné à tout le monde. | |
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