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Sujet: GAMERA VS VIRAS - 1968 Mar 6 Déc - 9:12
GAMERA VS VIRAS aka Gamera tai uchû kaijû Bairasu aka Destroy all Planets - Noriaki Yuasa avec Kôjirô Hongô, Tôru Takatsuka, Carl Craig, 1968, Japon, 81m
Réunion de scouts qui campent sur un terrain près d'un centre de recherche scientifique. On cherche en vain les jeunes Masao et Jim, partis saboter, pour rire, un sous-marin miniature. Comme les adultes ont de la difficulté à le faire fonctionner, les petits marmots se proposent pour faire un essai. Approuvé ! Sous l'eau, on fait la rencontre de Gamera et avec lui, ils se retrouvent piégés par des extraterrestres. Ces envahisseurs veulent étudier Gamera pour connaître son point faible, qu'ils découvrent. Le yalon d'achille du monstre c'est son amour des enfants ! ALors on va prendre en otage les deux gamins et installer sur la Tortur un appareil de contrôle électronique qui permettra de lancer le monstre géant pour détruire la planète ! Confronté à un grave dilemne, l'ONU décide d'abdiquer au lieu de sacrifier les marmots. Qu'a cela ne tienne, les jeunes vont saboter le vaisseau spatial sur lequel ils sont retenus et libérer Gamera du contrôle extraterrestre. C'est à ce moment que les étrangers vont unir leur forces pour combattre sous la forme de Viras, espèce de poulpe argenté.
Double handicap pour ce quatrième film dans la série, le budget a visiblement diminué avec pour résultat un film beaucoup plus court que les précédents et bourré de stockshots et secondo la série s'infantilise. Il doit bien y avoir pas loin de vingt minutes de scènes tirées des trois premiers films, principalement lors d'un examen de la mémoire de Gamera, mais aussi lorsqu'on l'envoie détruire le Japon, aussi bien en noir et blanc qu'en couleur ! On aura droit à un pauvre dix minutes de combat final entre Gamera et Viras, un monstre qui offre peu d'opposition et sans pouvoirs spéciaux, ni rayon. L'inclusion d'un gamin américain, Jim, est visiblement placé pour plaire aux distributeurs américains, mais on ne fait pas de cas de sa nationalité. Il est expliqué que Masao est brillant en électronique grâce à son père. J’attendais avec impatience le combat final qui est bien mièvre comparé aux rencontres passées. Bref, pour rigoler du genre ce sera l'idéal, mais pour faire apprécier ce type de film c'est un exemple à éviter.