Kerozene
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| Sujet: RIDDLES OF THE SPHINX - George Mendeluk, 2008, Canada/Royaum Lun 13 Déc - 7:50 | |
| RIDDLES OF THE SPHINX - George Mendeluk, 2008, Canada/Royaume Uni aka: L'ENIGME DU SPHINX Une pseudo Lara Croft et un simili Indiana Jones tentent de sauver le monde menacé par les sept plaies de l'Egypte après qu'un archéologue ait libéré un sphinx emprisonné dans une chambre secrète située dans la fameuse statue du Sphinx de Gizeh. Leur périple les mène sur les traces des sept merveilles du monde (mais ils n'en visiteront que trois). L'occasion de faire voyager le spectateur dans une Grèce de pacotille limitée à 3 colonnes grecques et deux oliviers posés au milieu d'un bois de Colombie Britannique, puis en plein conflit irakien - reconnaissable à trois G.I.s, une jeep et une explosion dans un terrain vague - à la recherche des jardins suspendus de Babylone avant de se terminer au pied des pyramides de Gizeh où le héros, projeté dans une dimension parallèle, fera face au vilain sphinx dans le même terrain vague. Après le Cerbère ou les gryphons, les creature features à destination de SyFy continuent de faire honte aux monstres mythologiques. C'est donc au tour du Sphinx de passer à la moulinette, un an après "Sands of Oblivion" dans lequel l'Egypte antique faisait déjà les frais d'un Anubis vorace. Comme d'habitude, les CGI sont tout moches et on mise sur l'économie en transformant la bestiole du titre en catcheur aux yeux jaunes. C'est la charmante Dina Meyer ("Starship Troopers") qui revêt joliment la défroque de l'aventurière aux deux pistolets automatiques tandis que Lochlyn Munro ("Dracula 2000") campe un Indy grassouillet, prof de son état secondé par son adolescente de fille toujours prête à rendre service via son gadget relié à Internet et qui leur aidera à résoudre les énigmes pour sauver le monde. C'est comme d'habitude extrêmement cheap, les décors font parfois vraiment de la peine à voir (les chambres secrètes limitées aux trois mêmes murs, l'au-delà et sa pauvre photo en fond bleu) mais encore une fois, on prend un certain plaisir à se délecter de tous ces défauts. | |
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