Kerozene
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| Sujet: 4 DOLLARS DE VENGEANCE - Jaime Jesús Balcázar, 1966, Esp/It Jeu 4 Mai - 6:29 | |
| 4 DOLLARS DE VENGEANCE - Jaime Jesús Balcázar, 1966, Espagne / Italie Aka : CUATRO DÓLARES DE VENGENZA; aka: 4 DOLLARI DI VENDETTA; aka : FOUR DOLLARS FOR VENGEANCE Roy Dexter, exemplaire capitaine de l’armée nordiste, rentre chez lui victorieux et auréolé de succès à la fin de la guerre se Sécession. Heureux, il retrouve les bras de Mercedes, sa promise, ainsi que son meilleur ami. Il souhaite désormais abandonner l’armée pour se consacrer à une carrière politique et se présenter au poste de gouverneur contre l’odieux Hamilton. Mais son colonel lui demande d’accomplir une dernière mission : apporter à Washington une caisse de dollars en or frappés à l’effigie du général Lee. A contre cœur, Roy accepte. Sur la route le menant vers la capitale, lui et ses hommes sont attaqués par des truands mexicains. L’attaque vire au massacre ; seul Roy parvient à se tirer d’affaire. Mais de retour chez lui, il se voit accuser du vol des fameux dollars et de trahison ayant coûté la vie à ses hommes. Condamné aux travaux forcés à vie, Roy nourrit un ardent désire de vengeance et s’évade tout en faisant croire à son décès. Déguisé en mexicain, Roy retourne chez lui dans le but de faire cracher les salopards qui l’ont trahi et le leur faire payer comme des rats. Jaime Jesús Balcázar (entre autre dialoguiste sur le CASTLE OF FU MANCHU de Jésus Franco ou coscénariste du MIEL DU DIABLE de Fulci) signe ici un western conventionnel qui ne représente pas des masses d’intérêt. Non seulement son héros – trop prévisible, ne possède ni mystère ni charisme (l’acteur bis Robert « LA COMTESSE PERVERSE » Woods n’est pas bien convaincant), mais surtout son scénario ne réserve absolument aucune surprise quant à l’identité des traîtres et de l’issu du film. Par-dessus cela, l’invariable thème musical revenant sans cesse dégage une atmosphère de western léger et guilleret alors que les événements vécus par le héros relèvent du drame désespéré. Que les protagonistes chevauchent leurs montures, se battent au pistolet ou à coup de poing, qu’il s’agisse d’une scène de séduction ou d’action, ce même air de trompette imbécile vient casser les oreilles. 4 DOLLARS DE VENGENCE (quatre dollars car les conspirateurs sont au nombre de quatre…), dont le scénario a été coécrit par Bruno Corbucci est donc un western des plus dispensables. | |
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