Kerozene
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| Sujet: TWILIGHT PHANTOM - Tsukasa Kishimoto, 2007, Japon Dim 23 Aoû - 3:31 | |
| aka: AKÔKURÔ TWILIGHT PHANTOM se penche sur la légende du Kijimuna, une sorte de lutin maléfique aux cheveux rouges capable d'apporter bonne fortune mais qui sait se montrer terriblement rancunier si on vient à lui tourner le dos. C'est lorsque que la jolie Misaki (Maki Tamaru) rend visite à Koichi, son futur petit ami, à Okinawa qu'elle en entend parler pour la première fois. Venue surtout pour fuir un incident malheureux qui causa la perte de sa nièce, Misaki retrouve goût à la vie dans un environnement modeste et beaucoup plus simple que celui de la ville. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où Jinsei, le meilleur ami de Koichi, reçoit la visite de son ex-femme, une pauvre fille aux cheveux teints en rouge qui péta une durite quelques années auparavant suite à une fausse couche. Virée à grand coups de pieds au cul, la pauvre femme erre dans les bois jusqu'à ce qu'elle rencontre ce que l'on imagine être le Kijimuna, une sorte de larve squelettique qui prend possession de son corps. La jeune femme possédée revient alors en arrière avec la ferme intention de tuer tout le monde mais dans la bagarre, c'est Misaki qui finit par la tuer. Le petit groupe décide alors de faire disparaître le corps, mais le fantôme de la défunte revient les hanter jusqu'à les pousser au suicide. Pour se défendre, Misaki et Koichi font appelle à une exorciste... Ce petit budget semblait bien partit avec son histoire qui sent bon le folklore local. Malheureusement, une fois les bases posées et la définition du Kijimuna donnée (de manière un peu évasive, il est vrai), le film s'oriente vers le film de fantôme plus traditionnel (à la différence que notre spectre a troqué la serpillière noire contre du mi-long rouge vif) et présente un Kijimuna bien éloigné de celui initialement décrit. On appréciera les (trop) rares instants de tension avec plan séquence à l'épaule, mais pour le reste, l'ensemble s'avère malheureusement bien flemmard et pas franchement passionnant, la faute à une mise en scène qui manque méchamment d'énergie. | |
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