THE GRUDGE 2 - Takashi Shimizu avec Amber Tamblyn, Arielle Kebbel, Jennifer Beals, 2006, États Unis/Japon, 108m
À la fin du premier film, Karen Davis (Sarah Michelle Gellar) a mis le feu à la maison maudite. C'est sa soeur Aubrey (Amber Tamblyn) qui est chargée d'aller la ramener à la maison. Malheureusement elle meurt raopidement et Aubrey, avec un journaliste curieux, va essayer de comprendre ce qui s'est passé et va entrer dans la maison. Parallèlement, une femme tue son mari et une jeune écolière est forcée d'enter dans le lieu qui ne pardonne pas. Il faudra regarder le film au complet pour replacer les trois histoire dans le bon ordre chronologique.
Shimizu rembarquait pour la sixième fois dans l'aventure Grudge, encore pour les producteurs Sam raimi et Rob Tapert. J'ai regardé il n'y a pas si longtemps le premier film, ce qui a confirmé mes craintes. Le passage à l'américaine a diminué le degré de réalisme, le choix des acteurs étant très discutable. Si Shimizu conservait dex moments clés, on variait le scénario mais surtout, impardonnable, le personnage principal s'en tirait. Voilà que cette suite, beauoiup plus japonaise dans son approche, rectifie plusieurs irritants. Signalons tout de suite le montage non-linéaire, une constante dans la franchise que j'apprécie toujours. On va donc faire mourir le personnage qui avait survécu par devoir patriotique, on a carrément l'impresion que les producteurs n'osaient pas tuer leur personnage principal, de surcroit la populaire Buffy tueuse de Vampires. Amber Tamblyn joue sa soeur, tourmentée par le fait que, suite à des querelles puériles, les deux soeurs ne se parlaient plus depuis quatre ans. Fin de la parenthère psychodramatique de bluette de soap. Shimizu est en forme et continue ce qui est somme un exercice de style, une étude de moment choc et de frousse souvent réussit. La musique est aussi plus proche des films originaux et on se demande si ce retour vers les sources n'est pas responsable de la fin de l'aventure, pour l'instant. Le public américain a-t-il vraiment apprécié de voir tout ses repères disparaître à cause de cette malédiction ?
Les extras sont intéressant, particulièrement ceux qui expliquent la différence entre le cinéma d'horreur du pays du soleil levant et celui du patriotisme exacerbé. Des réflexions de la part des japonais que tout amateur d'horreur se sera faites, mais qu'il fait bon entendre de la part des producteurs japonais. Bref, si vous avez aimé les films originaux, celui-ci devrait vous satisfaire davantage. N'empêche que le choc des téléfilms est irremplacable.
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Mario aka Blanc Citron