The SON OF KONG - Ernest B. Schoedsack avec Robert Armstrong, Helen Mack, Frank Reicher, 1933, États Unis, 70m
Carl Denham (Robert Armstrong) est poursuivi par tous les huissiers de la ville, un mois après les évènements de King Kong. Il doit partir rapidement de New York, ce qu'il fait avec le concours du capitaine de bateau qui a transporté la bête, lui aussi sentant la soupe chaude. Vivant de contrats de transport, d'un port à l'autre, ils retrouvent l'homme qui a dessiné la carte de Skull Island, ou il y aurait un trésor ! Direction l'île, avec une orpheline qui s'est cachée à bord. Incapable de débarquer sur la plage, car les indigènes sont aussi en furie, Kong ayant détruit leur village, une chaloupe débarque dans une petite crique. Surprise, il y a un petit Kong, d'une grandeur d'environ 12 pieds...
Si King Kong était une production à grand budget, la suite semble carrément une série B, de par son évident manque de ressources et sa durée. Le fils de Kong, tout comme le fils de Godzilla, est moins spectaculaire et plutôt humoristique. Les gros plans sur le visage grimaçant détonnent. Curieusement, on précipite la fin en détruisant toute chance de suite. Helen Mack n'a pas la prestance de Fay Wray et son rôle est curieux, elle traverse les tragédies avec un bonheur suspect. Willis O'Brien enchaîne les séquences intéressantes, mais l'impression de redite est constante. Le fils ne déclasse pas le père, mais l'aventure vaut l'écoute, ne serait-ce que par saine curiosité.
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Mario aka Blanc Citron