Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: BIG BOSS A BORNEO - Joseph Kong Hung, 1978, Hong Kong Mar 21 Nov - 17:42 | |
| aka: L'OEIL DU COBRA; aka: BRUCE LI IN NEW GUINEA; aka: BRUCE LEE IN NEW GUINEA; aka: BRUCE LEE IN SNAKE ISLAND; aka: LAST FIST OF FURY - Avec Bruce Li, Dana, Bolo Yeung Un jeune esthète du kung-fu se rend en compagnie de son cousin sur l’île de Bornéo. Là, ils font face à la secte du serpent dirigée par un sorcier psychotique propriétaire d'une grosse perle convoitée par pleins de types pas nets. Notre héros tombe amoureux d'une princesse autochtone qui n'hésite pas à se dévêtir pour notre plus grand plaisir, ce qui fâche très fort le méchant sorcier qui comptait bien marier la fille en question à son imbécile de fils... Voici les grandes lignes de l'histoire d'un film bien plus intéressant pour son contenu psychotronique qui carbure à la marie-jeanne pas fraîche et à l'alcool de riz qu’à son scénario qui ressemble à des centaines d’autres. Vendu en pays anglo-saxon comme un Bruceploitation à cause de la présence de Bruce Li, cette ahurissante production psychédélique ne touche finalement Bruce Lee que via le jeu de Li qui tente de se calquer mollement à celui de la star mondiale. Qu'à cela ne tienne, car le plaisir coupable que l'on ressent face à cette pelloche débilitante se situe au niveau des autres protagonistes: le sorcier hystérique muni d'une bague empoisonnée et pratiquant la boxe du serpent comme personne, ses deux sbires roulant des mécaniques dont un Bolo Yeung qui pour une fois ne tombe pas la chemise, la princesse peu farouche (la jolie Dana, vue dans SUPERINFRAMAN) et son garde du corps poilu - à savoir un acteur dans un grossier costume gorille qui sautille en pratiquant un kung-fu approximatif, des guides idiots qui louchent, des occidentaux patibulaires et forcément très vilains, des serpents squattant une fosse dans laquelle tombent au moins trois personnes qui mourront en faisant d’atroces et hilarantes grimaces... Le scénario est épouvantablement mal écrit et on s'étonne à quel point le personnage de Bruce Li a une sale manie à s'attirer les emmerdes. Il lui suffit de faire un petit footing pour que trois salopards lui tombent dessus en le provoquant et engagent derechef un combat purement gratuit qui aboutira – on s’en doute – à la victoire du héros... Sans doute un prétexte afin de respecter un certain quota de scènes de bastons. Ces dernières sont d'ailleurs correctes sans être inventives mais deviennent rapidement répétitives tout en équilibrant le poids vite insupportable de l'humour crétinoïde du film, et au niveau de la bande son, on reconnaît ici et là quelques mélodies connues issues du BON, LA BRUTE ET LE TRUAND ainsi que de L'HOMME AU PISTOLET D'OR. | |
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