Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LA FORÊT EXPLOSIVE - Helmut Ashley, 1984, RFA/Indonésie Mer 31 Déc - 2:26 | |
| LA FORET EXPLOSIVE - Helmut Ashley, 1984, RFA/Indonésie aka: NO TIME TO DIE; DANGER - KEINE ZEIT ZU STERBEN Voici un drôle de film d’aventure un rien hybride dans lequel un camion traverse la jungle indonésienne avec à son bord un canon laser expérimental, et à ses trousses, d’affreux vilains voulant mettre leurs mains dessus. C’est un John Phillip Law maigrichon qui se place derrière le volant du véhicule aux côtés de la superstar d’action locale Barry Prima et d’une blondasse fouineuse, et c’est Christopher Mitchum qui se glisse dans le costard du méchant de service, un affreux capitaliste qui rêve de faire du profit en volant ce fameux canon. J’étais curieux de voir ce que pouvait donner cette pelloche « explosive », coproduction entre l'Allemagne de l'Ouest et l'Indonésie, et les cinq premières minutes laissent penser que le spectacle à venir peut valoir son pesant de cahouètes grillées. On y voit un John Phillip Law dragueur sortir le grand jeu à moto en poursuivant la blonde du film à travers des rues blindées de monde. Les étalages volent en éclat, notre motard casse-cou fait des bons à la Rémy Julienne, et tout ça juste pour impressionner madame qui semble trouver le jeu à son goût. Même James Bond n’en fait pas tant lorsqu’il poursuit des bad guys dans le but de les tuer ! C’est complètement ridicule mais ça met en confiance pour les prochaines 80 minutes. Malheureusement, cette introduction n’était que de la poudre aux yeux et les péripéties qui s’en suivent s’avèrent être d’une révoltante platitude ! Pire encore, Barry Prima, que j’espérais être un des points forts du film, est éliminé dix minutes après son entrée en scène parce que le scénariste a décidé que son personnage serait un gros crétin suicidaire et lui offre une fin des plus pathétiques. Pour le reste, le visionnement engage le spectateur dans une lute infernale contre le sommeil jusqu’au happy end final. Affligeant. | |
|