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 MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008

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4 participants
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Stelvio 71

Stelvio 71


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MessageSujet: MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008   MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 EmptyDim 30 Nov - 16:23

MESRINE – L’ENNEMI PUBLIC N°1
Jean-François Richet, France (coproduction Italie-Canada), 2008, 2h12
Avec Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric, Olivier Gourmet, Samuel Le Bihan, Gérard Lanvin, Anne Consigny, Georges Wilson.

1973 : de retour en France, Jacques Mesrine recommence ses braquages et ne tarde pas à être arrêté. Alors qu’il doit comparaître pour une petite affaire de chèques sans provisions, il s'évade du tribunal de Compiègne en prenant en otage le président du tribunal, grâce à une arme dissimulée dans les toilettes par un complice, Michel Ardouin, dit le Porte-Avion (Samuel Le Bihan). Sa cavale prend fin quelques mois plus tard, quand il est arrêté pour la première fois par le commissaire Broussard (Olivier Gourmet) , non sans lui avoir offert le champagne… Mesrine est incarcéré à la prison de la Santé, en plein Paris. Il y rencontre François Besse et finit, comme il l’avait juré, par s’en échapper en mai 1978. Définitivement consacré « ennemi public n°1 », il sème le désordre et multiplie les braquages spectaculaires. Plusieurs fois à deux doigts de l’arrêter, la police a raison de lui le 2 novembre 1979 à l’issue de ce qui apparaît de plus en plus comme une exécution délibérée…

Si le premier épisode du diptyque mettait en lumière une époque et des faits peu connus de la vie de Jacques Mesrine, le second s’attarde au contraire sur ses dernières années, qui élevèrent le gangster au rang de célébrité. A cette époque, l’ « ennemi public n°1 » nargue l’ordre établi, devient un personnage important du débat public en France et multiplie les actions d’éclat, en prison comme en dehors. C’est également durant cette décennie que Mesrine consacre définitivement sa réputation et son surnom d’ « homme aux mille visages ». Les traits vieillis, la ligne épaissie, le truand se glisse dans la peau de nombreux personnages fictifs, joue à merveille des déguisements et des usurpations d’identité.

Un caméléon du banditisme en somme, auquel Vincent Cassel donne une nouvelle vie avec une aisance presque troublante. L’acteur, qui a pris une dizaine de kilos pour le rôle dans une posture à la De Niro, tend parfois vers le cabotinage. Heureusement, Jean-François Richet veille à ce que ces dérapages restent ponctuels. La part belle faite aux scènes d’action l’y aide grandement. Servies par une reconstitution fastueuse et sans erreur, les séquences de traque de Mesrine et de son compagnon de cavale François Besse (Mathieu Amalric, crédible) exploitent à merveille les décors campagnards.

Soulignons également la remarquable composition de Ludivine Sagnier, qui donne beaucoup d’épaisseur au personnage, assez superficiel au départ, de Sylvia Jeanjacquot, la dernière compagne de Mesrine. Complètement à côté de la plaque en revanche, Gérard Lanvin ne convainc pas en Charlie Bauer, le complice gauchiste de Mesrine. Trop âgé pour le rôle, accentuant excessivement un accent méridionnal de pacotille, l’acteur plombe en partie la fin du film. La scène finale rattrape heureusement le coup in extremis. « Les deux films ne sont pas pro-Mesrine ou anti-flics, explique Richet. C’est une certaine vision de cette époque à travers son personnage… Ce n’est pas d’où l’on vient qui est important, c’est où l’on va. » Dont acte : pour Mesrine, l’issue fatale est connue d’avance, mais n’empêche pas un cinéaste talentueux de nous offrir deux films gorgés de suspense et de moments mémorables. Un must ! Stelvio

MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 Mesrin11
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Mathieu Lemée

Mathieu Lemée


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MessageSujet: Re: MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008   MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 EmptyDim 22 Aoû - 17:27

MESRINE: L'ENNEMI PUBLIC N°1 - 2008 - France/Italie/Canada - 133 minutes.
Réal.: Jean-François Richet Int.: Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric, Olivier Gourmet, Samuel Le Bihan, Gérard Lanvin, Anne Consigny, Georges Wilson.

En 1973, le criminel Jacques Mesrine revient en France où, avec la complicité de Michel Ardouin, surnommé "Le Porte-Avion", il se livre à une série de braquages qui font de lui l'un des hommes les plus recherchés par les forces de l'ordre. Devant comparaître en cour pour un délit mineur, Mesrine s'évade en prenant le juge en otage. Le commissaire Robert Broussard parvient finalement à l'arrêter dans son appartement, mais au cours du procès qui s'ensuit, Mesrine accuse la justice et ses représentants d'être corrompus en plein tribunal. Condamné à 20 ans d'emprisonnement, Mesrine est enfermé à Paris à la Santé, une prison à haute-sécurité réputée inviolable. Cela n'empêche pas Mesrine de s'en évader en 1977 avec un dénommé François Besse, qui devient alors son nouveau complice. En 1978, les deux hommes parviennent à cambrioler le casino de Deauville, après s'être déguisés en inspecteurs de police pour tromper le directeur. Traqués sans relâche durant leur fuite par les policiers et la gendarmerie, Mesrine et Besse parviennent à franchir les barrages en prenant en otage une famille de fermiers. Après de tels exploits, Mesrine devient "L'Ennemi Public No. 1" en France, et celui-ci doit multiplier les déguisements pour ne pas être reconnu. Il donne quand même quelques interviews à des journalistes, et ses déclarations, notamment à propos de l'abolition des QHS (Quartiers Haute-Sécurité) dans les prisons, jettent de l'huile sur le feu. En même temps que sa notoriété grandit, Mesrine fait la connaissance de Sylvia Jeanjacquot, qui devient sa nouvelle maîtresse, et de Charlie Bauer, un révolutionnaire d'extrême-gauche opposé lui aussi aux QHS. Après quelques kidnappings qui continuent d'accroître sa légende, Mesrine est finalement abattu à Paris le 2 novembre 1979 par la police, au cours d'une embuscade ayant plus les allures d'une exécution planifiée que d'un acte de légitime défense.

Au même titre que le premier épisode du diptyque sur la vie de Jacques Mesrine: "L'INSTINCT DE MORT", les auteurs ont élaboré la structure du récit de "L'ENNEMI PUBLIC NO. 1" en évoquant certains des principaux évènements de la vie du célèbre gangster, entre son retour en France en 1973 et sa mort en 1979, avec une vision généralement objective des faits, mais qui épouse de façon plus spectaculaire, voire christique, le rythme de vie trépidant du protagoniste. Comme les exploits de Mesrine durant les années 70 ont contribué à accroître sa légende et à entretenir une image de sa personnalité beaucoup plus tumultueuse et flamboyante qu'à ses débuts, cette approche souligne, davantage encore que dans le premier opus, les aspects contradictoires de ses actes, sans chercher pour autant à les juger, ni à en expliquer ou éclaircir les motivations profondes, tant sur le plan psychologique que politique. Dans le même temps, la mise en scène de Richet abandonne les clins d'oeil aux innovations techniques des années 60 utilisées dans "L'INSTINCT DE MORT". En lieu et place, le réalisateur opte pour une approche à la fois classique et viscérale, qui rappelle aux cinéphiles le style brut employé dans les thrillers policiers et les films de gangsters conçus dans les années 70, en particulier les "poliziotteschis" italiens. La conception technique des scènes d'action en est d'ailleurs un exemple convaincant, ne serait-ce que par son montage vigoureux qui se refuse à adopter la facture trop syncopée des films de genre actuels. Pour le reste, on retrouve le même soin apporté à la reconstitution d'époque, une trame musicale de circonstance et un casting prestigieux, où presque tous les acteurs choisis ont une ressemblance frappante avec les personnages réels qu'ils incarnent. à l'exception de Gérard Lanvin, qui fait tâche d'huile en Charlie Bauer. Pour compléter l'impeccabilité de ce tableau d'ensemble, la vedette Vincent Cassel réussit une prestation exemplaire, tant sur le plan de la transformation physique que de la fugacité de son jeu, en plus de s'en donner à coeur joie dans quelques réparties cinglantes.


Dernière édition par Mathieu Lemée le Sam 28 Aoû - 20:42, édité 4 fois
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Black knight

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MessageSujet: Re: MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008   MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 EmptyDim 22 Aoû - 17:52

2 très bonne review. Bravo à tous les deux.
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Mathieu Lemée

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MessageSujet: Re: MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008   MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 EmptySam 28 Aoû - 20:42

J'ai apporté quelques modifications à mon texte, merci. Tournée
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Mario aka blanc citron
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MessageSujet: Re: MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008   MESRINE : L'ENNEMI PUBLIC N°1 - J.-F. Richet, France, 2008 EmptySam 28 Aoû - 20:51

c'est beau !

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