Enfin vu et frissonné !
Premièrement ça débute sans fioriture, contrairement à toute la campagne publicitaire pour le remake américain, on ne fera pas semblant de nous présenter un quelconque truc basé sur des faits vécus. Secundo, on ne prend pas trop de temps à entrer dans le vif du sujet, contrairement à l'interminable prologue de Cloverfield qui s'éternise sur presque vingt minutes. Tertio, on ne lésine pas sur les surprises et les effets réussits. On s'attends bien à ce qu'il se passe quelquechose et tout l'art du film de frousse réside dans la capacité de nous surprendre pour autant que l'on se prête à l'exercice. Oui, on revient à la fatalité qui m'avait frappé dans le cinéma italien zombiesque, d'ailleurs on se demande ce qui peut bien se passer après la fin de l'enregistrement. Car il y a de la place pour une suite, on ne répond pas à toutes les questions. D'ailleurs l'explication des origines de toute cette catastrophe me semble originale, au-delà des considérations du genre: "je préfère ne pas tout savoir" japonais ou "faut qu'on m'explique tout" américain, il y a tout un non dit qui demeure plus qu'intriguant. Ajouter qu'à mon avis, les acteurs sont bien choisits, que la journaliste qui énerve au début est drôlement efficace plus on avance et j'ai passé, aie-je besoin de l'ajouter, un sacré bon moment. Vive l'Espagne !
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Mario aka Blanc Citron