Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: EAT THE SCHOOLGIRL - Naoyuki Tomomatsu, 1997, Japon Mer 12 Nov - 8:45 | |
| aka: EATING SCHOOLGIRLS: OSAKA TELEPHONE CLUB Ah ben voila une belle cochonnerie ! Pour éviter de perdre du temps, on passe directement à la description de quelques éléments marquants du film, parce que côté scénario je suis encore en train de chercher s’il y en a un ou non. On ouvre sur un jeune gars qui tient d’une main son combiné de téléphone et se tripote la nouille de l’autre. A l’autre bout du fil, une comédienne du téléphone rose dont la bouille est affichée sur des pubs collées sur tous les murs de la ville, s’enfonce un stylo tout en gémissant de manière très… nipponne (gémissements plaintifs, couinements, etc...). Un femme se vomit dessus après avoir été frappée à l’estomac et se fait prendre peu délicatement par un psychopathe obsédé. Dans un tunnel, le même type déguisé en écolière éventre un passant au cutter avant de lui éjaculer dans la plaie. Il fera de même plus tard après avoir étripé une gonzesse qui tente comme elle peut de remettre ses intestins en place pendant quelques secondes avant de recevoir sa semence dans son estomac ouvert. La coquine du téléphone se fait violer par un gang de yakusas amateurs de snuff movie : ils l’humilient, la frappent, la force à pratiquer une fellation, et vont jusqu’à lui faire un lavement anal qui s’achève sur une infâme défécation filmée en gros plan. Un jeune type autiste sur les bords habite dans un appart borgne aux murs blancs ; une jeune fille nue s’offre à lui, il s’agit en fait d’un ange à qui on a tranché les ailes…. Ce film aligne les scènes de sexe et de morts violentes comme on enfile des perles sur un collier, sans pour autant chercher à rendre l’ensemble un tant soit peu cohérent. Naoyuki Tomomatsu (STACY) signe donc une collection de scènes trash complètement gratuites et se complaît dans un étalage de mauvais goût et de sadisme qui tend malheureusement vers la misogynie crasse. Pourtant, si les scènes gores bénéficient de maquillages convaincants malgré l’étroitesse du budget, et si la majorité des scènes de sexe ne dérange pas (pas plus qu’elles n’émoustillent d'ailleurs – le film est anti-érotique au possible malgré le fait que ça tringle une bonne partie du film), c’est surtout la scène du viol qui pose problème. Brutale, dégueulasse, elle devient surtout difficile à digérer lorsque la fille est humiliée pour de bon. On n’a plus à faire à une « performance » d’actrice, mais bel et bien à un show scato digne de la plus crapuleuse des boîtes à cul de Manille – et même si c’est simulé ça reste franchement dégueulasse, vomitif. Pour le reste, Tomomatsu réalise à peine mieux qu’il n’écrit, et ce ne sont pas ses quelques passages entre expérimentation et onirisme (il pleut des plumes dans un bureau…. Les plumes de l’ange ?) qui parviennent à relever le niveau. | |
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