Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: LES BONS VIVANTS avec Louis de Funès et Bernard Blier, 196 Jeu 12 Juin - 8:57 | |
| LES BONS VIVANTS aka Un Grand Seigneur - Gilles Grangier et George Lautner avec Bernard Blier, Louis De Funès, Mireille Darc, Bernadette Lafont, Darry Cowl, 1965, France/Italie, 100m, mopir et blanc Film à sketches qui débute avec LA FERMETURE. Nous sommes en 1946 et la France a passé une loi pour fermer ses maisons closes. C'est la tristesse dans un établissement jadis fort joyeux ou Charles Labergiere (Bernard Blier) se plaint avec force de la fin d'une époque. Mais dans quel monde vivons nous lorsqu'on brime nos libertés fondamentales. Les filles se préparent à de nouvelles aventures, des projets de voyage, durant les dernières heures avant que l'établissement ne devienne une résidence pour étudiants. Dans LE PROCÈS, quelques années plus tard, deux cambrioleurs complètement cons ont plus ou moins raté leur récolte dans la demeure d'une baronne. Cet ex-employée de la maison close, ayant montée dans la société, est en procès contre celui qui a volé ses bijoux, retrouvés, mais qui ne semble rien savoir de la belle lanterne, seul souvenir de son ancienne congrégation libertaine. Dans LES BONS VIVANTS, Louis De Funès campe un vieux célibataire comptable, membre de l'athletic club de sa municipalité, qui va aider une jeune prostitués qu'un policier veut embarquer. ALors qu'ele attrape le rhume parce que monsieur a ouvert la fenêtre, la belle Marie Cruchet (Mireille Darc) va non seulement lui rendre bien des services, car la vielle bonne est partie insultée, mais elle va aussi faire venir ses copines, pour s'occuper des membres du club pas aussi athlétiques qu'il n'y paaissent, en fait ils préfèrent une autre gymnastuique, il nous semble. Sur de succulents dialogues raffinés de Michel Audiard, cette comédie pleine de clins d'oeil et de sous-entendus, est une critique de la société puritaine castatrice et un apôtre des bons vivants. Il faut dire qu'elles sont ignonnes et garéables, ces dames qui travaillaient dans la joie et dans la reconnaissance. Les seuls deux visiteurs, en retard, se demandent ce qu'ils vont faire lors de leur visite annuelle au salon de l'auto. C'est d'ailleurs aussi lors d'un salon de l'auto que Mireille Darc arrive dans la petite ville dont elle bouleverse les habitudes. Ca respire la joie de vivre et la bonne humeur et c'est constamment commenté par un narrateur à la drôle de parlure qui a des remarques absolument savoureuses. Que du bon ! _________________ Mario aka Blanc Citron
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Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: LES BONS VIVANTS avec Louis de Funès et Bernard Blier, 196 Jeu 12 Juin - 17:49 | |
| Effectivement, que du bon. Rien à rajouter à cette belle chronique. | |
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