SYBIL .... LA REINE DU BIS
Même si ce n’est pas son visage que l’on remarque en premier, tout amateur de cinéma Bis a dû au moins croiser une fois cette Déesse du cinéma populaire.
Car Sybil Danning, Alias Sybelle Danninger à bien balladé sa généreuse poitrine dans une soixantaine de petits films.
Même si il est difficile d’établir une chronologie exacte des premiers métrage de cette Autri-chienne de naissance, (elle utilisait quantités de pseudos la bougresse) l’on trouve trace d’une Sybila Grey dans un film danois intitulé « L’enfer de l’érotisme » qui semble bien cependant être son premier métrage en 1969 (Une bonne année pour le cul, soit fit en passant !).
De 1970 à 1972 elle va ainsi enchaînée des oeuvrettes érotiques caviardées de scènes « hard- corps » dans une période allemande dont restera l’énigmatique « Rapport sur la vie sexuelle de la ménagère » de Eberhardt Schroeder ou le non moins excitant « Amours clandestines d’une aristochatte » de Hans Billian.
C’est de 72 à 77 qu’elle se sortira du carcan germano-érotico en tournant des productions italiennes puis françaises. Ainsi, elle apparaît dans « L’occhio nel labirinto » ou elle incarne le rôle d’une top-modèle pas très habillée (yesss) pour notre plus grand plaisir ou encore dans « La donna rossa uccide sette volte » d’Emilio P. Maraglia. On la croisera dans « Blue beard » co-prod, germano-Italo-française, ou elle tient le rôle d’une prostituée très pro, qui va enseigner à la débutante Nathalie Delon l’art de séduire les hommes… et là-dessus on lui fait confiance !
Sa période française est marquée par ses apparitions dans « Les 3 mousquetaires » de Lester ou encore dans le lamentable « Opération Lady Marlene » ou elle passe le plus claire de son temps évanouie dans les bras de Bernard Menez !! (le veinard)
Mais c’est en 80 qu’elle explosera au grand jour dans « Battle Beyond the stars » avec son rôle de St Exim, la vaillante guerrière Walkyrie. Le jour ou un décolleté spatial a fait oublier tout les matte-painting du monde !
Sybil, comment dire, je suis tombé dedans quand j’étais petit, je l’ai rencontré puis interwievé à Cannes au marché du film dans les années 80, j’ai des photos d’elle dédicacées… bref, une histoire d’amour… Alors vous comprendrez qu’elle est pour moi la seule actrice capable de me refaire visionner des nanars comme « Howling 2 » (Aaaaahh le générique de fin), « Chained heat » le nanar carcéral de 1983.. et j’en passe tellement !!
Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, je tiens une filmo à dispo, pour les autres bravos d’avoir un jour croisés le chemin de la seule actrice dont l’apparition dans le pire nanar suffisait à susciter un intérêt chez le spectateur !! !
Alors je voulais juste, par ce petit hommage remercier Mario, d’avoir enfin autorisé Ma prêtresse du Bis à avoir sa place au Panthéon du club…. Sans doute pour l’éternité !