Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: An AMERICAN HAUNTING aka Cauchemar américain - C Solomon Sam 1 Déc - 9:36 | |
| An AMERICAN HAUNTING aka Cauchemar américain - Courtney Solomon avec Donald Sutherland, Sissy Spacek, 2005, États Unis, 91m Une jeune fille est pourchassée par un fantôme aux grands cheveux. Surprise, ce n'était qu'un rêve. Mais elle a été dans le grenier, la coquine, et a ramené un manuscrit que sa mère va lire. C'est cette histoire qui est au centre du film, la possession de la fille de John Bell en 1818. Betsy fait des cauchemars. Son père John (Donald Sutherland) est condamné pour avoir soulagé trop d'argent à sa voisine, qui se dépêcche de le maudire, lui est ses enfants. Dès lors Betsy sera malmenée par une entitée démoniaque que nul ne peut éloigner d'elle. J'avait pas remarqué le nom du réalisateur, mais je me demandait qui avait bien pu réaliser de manière aussi granguignolesque une histoire à tirer par les cheveux, un scénario sans structure et illogique qui se termine par l'exploitation de mauvais goût d'une déviance plus sérieuse que le film. C'est Courtney Solomon, ayant alors un seul autre film à son actif, le débonnaire et kitsch DUNGEONS AND DRAGONS. Dès le départ, la musique tronitruante prend troo de olace et tout sera gonflé pour en mettre vainement plein la vue. Trop d'effets chocs, trop d'effets visuels, trop d'effets de montage qui ont comme résultat de diminuer leur impact collectif. Trop de personnages, au point d'en oublier vers la fin, s'ils ne peuvent plus servir à faire des effets chos. Trop de musique, presque aucun silence. Un scénario illogique qui après avoir provoqué un ennui, m'a carrément choqué lorsque l'on tombe dans la psychologie de tabloid à sensation, délaissant tout le reste pour dénoncer le mâle lambda prédateur, quitte à rendre le récit totalement illogique. Comme dans Donjons et Dragons, Solomon s'arme de bons acteurs, mais son acteur principal est faible, la Betsy est peu crédible. Alors on ne peut s'empêher de penser à L'EXORCISTE de William Friedkin, le modèle qui semble sage aujurd'hui, mais terriblement efficace de par son casting, sa mise en scène et son scénario qui offre une progression dramatique inéluctable. Solomon mise sur une surenchère boulimique de grand n'importe quoi, un portnawak gargantuesque qui tue littéralement son métrage. Alors quand on a la prétention de présenter le film comme "basé sur des faits vécus", j'ai presque un haut le coeur d'avoir enduré tant de conneries. C'est rare, mais il arrive qu'un film me fâche, littéralement, devant sa bêtise étalée sur mon écran, en voici un bel exemple. _________________ Mario aka Blanc Citron
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