Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: SHARK HUNTER - 2001 - Matt Codd Dim 16 Sep - 13:59 | |
| SHARK HUNTER - 2001 - États-Unis/Bulgarie - 93 minutes. Réal.: Matt Codd Int.: Antonio Sabato Jr., Christian Toulali, Grand L. Bush, Heather Marie Marsden, Velizar Binev. Alors qu'il était enfant, Spencer Northcut fût le seul rescapé d'une attaque d'un Megalodon qui a tué ses parents à bord de leur voilier. Devenu adulte, Spencer enseigne la biologie marine à l'université jusqu'à ce qu'un collègue, le docteur William Atkins, lui demande de l'accompagner avec un équipage pour enquêter sur la destruction d'un laboratoire sous-marin. Spencer ayant conçu un nouveau type de sous-marin capable d'aller dans les grandes profondeurs, Atkins insiste donc pour avoir son expertise. Or, après une exploration de ce qui reste du laboratoire sous-marin, une dent de grande taille est découverte, ce qui laisse supposer qu'un requin gigantesque a pu être responsable de la destruction du labo. Spencer est convaincu qu'un Megalodon rode dans les environs, fort probablement le même qui a tué ses parents. Après plusieurs tentatives infructueuses pour le capturer, Spencer essaie de convaincre Atkins et le reste de l'équipage de le détruire définitivement. Le requin préhistorique baptisé Megalodon semble être une créature très prisé par certains producteurs en ce nouveau millénaire. Sorti tout juste avant "SHARK ATTACK 3: MEGALODON" de NU IMAGE, d'un film allemand portant presque le même titre et du "MEGALODON" d'une compagnie inconnue, ce film fût produit par la compagnie UFO, spécialisée dans les petites productions diverses de séries B et Z. Le scénario emprunte toutefois ses situations à des films se déroulant au fond des océans comme "ABYSS" ou "LEVIATHAN" voire "DEEPSTAR SIX". Inutile donc, de chercher la moindre parcelle d'originalité, d'autant plus que les grandes profondeurs sous-marines ne semblent avoir été qu'un prétexte pour camoufler bien mal la mauvaise conception informatisée du requin du film. En plus de tarder à se manifester pendant le métrage après une introduction aux airs de déjà-vu, on ne le voit pratiquement jamais clairement lorsqu'il daigne se montrer. Un spécialiste de la conception des décors, réalise le tout mollement et sans rythme, tant dans les cadrages que dans le montage jusqu'à une conclusion aussi pauvre que le reste du récit, tout en demeurant très chiche sur les effets d'horreur gore (il n'y en a qu'un seul!). Les interprètes se révèlent aussi médiocres que l'équipe technique. À fuir. | |
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