Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: DOGURA MAGURA - Toshio Matsumoto, 1988, Japon Mer 11 Avr - 3:04 | |
| aka: DOGRA MAGRA Lorsque le jeune Kure Ichido se réveil dans sa cellule d’asile psychiatrique, il ne se souvient de rien. Un docteur barbu et toussotant, le Pr. Wakabayashi, entre dans la pièce et lui explique que suite à un violent choc psychologique, le jeune patient est atteint d’amnésie chronique. Que chaque nuit de sommeil oblitère dans son esprit les souvenirs de la veille. Ichido paraît sceptique, en particulier lorsque que Pr. Wakabayashi lui explique que les troubles mentaux se transmettent de génération en génération et qu’il est le descendant d’un homme célèbre pour avoir, il y a quelques siècles de cela, étranglé sa femme avant d'amoureusement l’observer se décomposer sous ses yeux, prouvant que l’amour peut se passer de plaisir charnel. Or Ichido aurait effectivement vécu un événement vaguement similaire qui tendrait à prouver cette théorie. Toujours selon Wakabayashi, c’est l’excentrique Dr. Masaki, un toubib original, chauve et moustachu, qui étudia le cas d’Ichido avant de se suicider en constatant l’échec de ses travaux sur le jeune homme. Pourtant, Masaki apparaît aux yeux d’Ichido en lui expliquant hilare que Wakabayashi est un imposteur… Le dernier long métrage en date de Toshio Matsumoto (FUNERAL PARADE OF ROSES) prend pour cadre un institut psychiatrique des années 1920 et plonge dans la folie de son – des ses ? – protagonistes en adoptant une narration éclatée entre scènes présentes et flashbacks tantôt en couleur, tantôt en noir et blanc, créant ainsi une confusion temporelle appuyée par la présence des deux toubibs interagissant avec leur patient au tempérament schizophrène. Le doute vient à s’installer chez le spectateur qui se demande alors si les toubibs ne sont pas eux-mêmes mentalement atteints : ceux-ci n’apparaissent jamais dans une même scène, l’un d’eux est censé être décédé et il paraît évident que sa présence n’est due qu’aux délires d’Ichiro. Pourtant, le doute subsiste. Le concept est en soi intéressant et accrocheur, malheureusement Matsumoto privilégie les monologues qui tirent en longueurs et les dialogues à double sens. En résulte un film extrêmement bavard qui, malgré ses grandes qualités visuelles et ses idées transgressives (on frôle les thématiques de l’inceste et de la nécrophilie), plonge peu à peu le spectateur dans un ennui poli. Le final onirique et sanglant reste le seul moment réellement marquant de ce film finalement un peu trop formel dans sa forme. | |
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kitano jackson
Nombre de messages : 1408 Age : 39 Localisation : hereford angleterre Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: DOGURA MAGURA - Toshio Matsumoto, 1988, Japon Mer 11 Avr - 5:13 | |
| le bouquin est un monument (si c'est bein adapté du bouquin hein!!) | |
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Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: DOGURA MAGURA - Toshio Matsumoto, 1988, Japon Mer 11 Avr - 7:24 | |
| c'est bien adapté d'un roman... | |
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| Sujet: Re: DOGURA MAGURA - Toshio Matsumoto, 1988, Japon | |
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