KING OF THE ANTS - Stuart Gordon, 2003, USA

Sean Crawley est un mec quelconque qui s’implique connement dans une affaire tordue: après que Ray Matthews (Daniel Baldwin), un promoteur immobilier amateur de bourbon, lui ait demandé de buter un type, Sean se retrouve bien emmerdé lorsqu'il découvre que son commanditaire ne compte pas lui payer ses "honoraires". Pas franchement ravi, Sean explique alors qu'il est en possession des documents de la victime et que ceux-ci pourraient faire plonger Matthews pour de longues années. Notre jeune naïf se fait alors kidnapper, enfermer dans une cabane perdue à côté du ranch de monsieur, puis torturer de manière franchement brutale à grands coups de club de golf dans le crâne. Réduit à un état quasi végétale, le visage contusionné et vivant des ses propres excréments, Sean n'est plus que l'ombre de lui-même. Mais même un déchet tel que lui peut trouver la force nécessaire de se relever...
Etonnant métrage que celui-ci. On est bien loin des adaptations Lovecraftienne habituelles de Gordon, KING OF THE ANTS n'en reste pas moins une véritable petite perle noire qui ne détonne pas dans la filmo de son réalisateur. Son film, Gordon l'a fait malsain. Très malsain. Ses personnages sont pour la plupart complètement pourris, violents, vulgaires, irrespectueux et son "héros" est plus tordu qu’il n’y paraît: celui-ci ne trouve rien de mieux à faire que de se branler lors de sa première nuit de détention (!?) et finira par tomber amoureux de la femme de sa victime. Le scénario signé Charlie Higson, lui-même auteur du roman originel, s'avère très bien ficelé et la mise en scène de Gordon, plus froide et clinique que jamais, colle parfaitement à son récit. KING OF THE ANTS, produit par les petits malins de The Asylum, détonne méchamment avec les productions américaines habituelles, ici les meurtres sont longs, sales, douloureux et parfois très gores et le sexe n'est pas franchement excitant. Bien loin du glamour ou du l'ambiance pop corn, Gordon se fait plaisir en livrant sa propre définition du thriller; et comme il est difficile de se séparer de certains tics, les séquences de rêves (ou plutôt cauchemars) qui parsèment le film rappellent inévitablement les origines du réalisateur. A voir.

Un crescendo dramatique intense et vraiment glauque, qui se conclut hélas n'importe comment, une heure et quart de film et le soufflé retombe hélas, Gordon gonfle son film au jus de burne mais l'acheve un peu comme un épisode de sitcom.
Dommage car sans le dernier quart d'heure on tenait un chef d'oeuvre absolu et total, sublimé par les prestations hors norme d'acteurs habités par leur rôles!

sinon bin une copie de plus sur les bras!!! kero.... je commence a fomenter contre toi un plan machiavleique visant a l'extinction de ta personne!!

Vilain!! bvon je te pardonne mais c'est parce que c'est toi!!

Bien hâte de le voir, aucun film de Gordon ne m'a laissé déçu...

Perso j'ai adoré le dernier 1/4 d'heure...
Mais pourquoi une copie de plus sur les bras?
Va falloir que tu me rafraîchisses la mémoire là

Kerozene a écrit:

Perso j'ai adoré le dernier 1/4 d'heure...
Mais pourquoi une copie de plus sur les bras?
Va falloir que tu me rafraîchisses la mémoire là

Bin parce que je t'avais fait une copie que je devais te donner au luff mais je l'avais oublié... honte a moi!!

kitano jackson a écrit:

Kerozene a écrit:

Perso j'ai adoré le dernier 1/4 d'heure...
Mais pourquoi une copie de plus sur les bras?
Va falloir que tu me rafraîchisses la mémoire là

Bin parce que je t'avais fait une copie que je devais te donner au luff mais je l'avais oublié... honte a moi!!

Ah ben j'avais oublié que tu avais oublié de me l'apporter ...
Va falloir que tu m'envois un mp pour me rappeler quels sont les éventuels titres que tu es censé me filer