FRANKENSTEIN MEETS THE WOLFMAN - Roy Wiilam Neill, 1943

FRANKENSTEIN MEETS THE WOLFMAN - Roy Wiilam Neill avec Lon Chaney jr, Bela Lugosi, Ilona Massey, Patrick Knowles, 1943, États Unis, 74m

Quatre ans après les évènements de THE WOLFMAN, deux pilleurs de tombes entrent dans le caveau des Talbot et ouvrent la tombe de Larry. Malheureusement, c'est soir de pleine lune et l'homme loup se lève à nouveau ! Larry se réveille le lendemaon dans un hôpital de Cardiff (ce n'était pas mentionné, mais le premier film se passe en Angleterre) et il est traîté pour une blessure à la tête par le docteur Mannering. Il sort la nuit pour tuer sous sa forme de loupg arou et presse la police et le médecin de croire qu'il est bien l'homme qu'il dit être. Incomprit, il s'enfuit et part à la recherche de Maleva, la vielle gitane, mère de celui qui l'a infecté. Talbot l'implore de le guérir ou lui faire connaître le repos éternel, l'idée qu'il va tuir d'autres innocents le perturbe sans fin. Maleva l'amène voir les Frankenstein, mais le Docteur est décédé. Il rencontre cependant sa fille, qui refuse de lui indiquer ou sont les livres qui expliquent les secrets de son père. Larry fait ses recherches et découvre le monstre de Frankenstein congelé dans les sous-sol du château. Mannering le retrouve et avec l'aide de la Baronnne Elsa Frankenstein, il rééquipe le laboratoire pour guérir Talbot et du coup tuer la créature de Frankenstein. À moins qu'il n'aie une autre idée en tête...

Mis à part un intermède musical lors de la fête du nouveau vin, et sa chanson improbable au refrain de FA-LO-LI, FA-LO-LO, le scénario ménage la chjèvre et le chou et ne satisfait pas les promesse de son titre. C'est véritabelment Larry Talbot qui est la vedette du film, le monstre de Frankenstein, avec un Bela Lugosi sou le maquillage qui ressemble à une caricature de celui de Karloff, est trèes peu présent. On aura bien droit à un peit combat vers la fin, trop peu, trop tard. Que l'on pense au spectaculaires affrontements de KING KONG CONTRE GODZILLA et on voit que le concept, tout nouvceau, de deux monstres qui se rejoingnent le temps d'un film, sera mieux servit par la suite. Tous les personnage autre que Talbot sont brièvement aperçus, on aurait bien aimé que la Baronesse Frankenstein, superbe Ilona Massey à l'accent bien étrange, s'occupe toute seule de faire revivre le laboratoire. Curt Siodmak a visiblement voulu trop en mettre dans le scénario, peut-être une commande du studio.

N'empêche qu'on peut y trouver son compte et que cette chanson qui énervera Émormément Talbot, car on y chante que la vie est courte et la mort est longue, nous reste dans l'esprit longtemps: FA-LO-LI, FA-LO-LO !

Cette rencontre des monstres mythiques n'a pas grand chose d'excitant. Lugosi se montre même carrément ridicule en créature de Frankenstein à la démarche totalement foireuse, contrairement à Lon Chaney Jr qui semble y croire en adoptant même une certaine classe - ironique quand on sait que l'acteur roumain refusa le rôle du monstre en 1931. Le clou du spectacle reste la destruction du château ravagé par les flots libérés d'un barrage victime d'un acte terroriste, de belles maquettes mises à mal pour la bonne cause.

On dira ce qu'on veut, mais Lon Chaney Jr a toujours prit son Werewolf au sérieux, même contre Abbott et Costello, il garde son personnage dramatique.

J'ai il y a pas longtemps et je rejoins Kerozene, j'ai trouvé ça assez ennuyant et ça manquait de folie.

Par contre, est-ce que c'est Lugosi qui a démarré la mode d'un Monstre de Frankenstein marchant les deux bras tendus vers l'avant?