A CANDLE IN THE DARK - Richard Poche, 2002, 40m

A CANDLE IN THE DARK - Richard Poche avec Kirstin McLaughlin, Alexandra Ackerman, 2002, États Unis, 40m

On assiste à l'iinterrogatoire de celui qui semble être un tueur en série, racontant à ce moment les circonstance de la mort de Sarah. Sarah accueille sa nouvelle co-locataire dans sa chambre du campus collégial. Elle seméfie lorsqu'Melle se rend compte qu'un crucifix a disparu et qu,en le cherchant dans la chambre d'allison, elle trouve des photos d'elle et de son nouveau groupe d'amis. Parallèlement, une série de meurtres sont commis sur le campus et Satah débute des recherches sur le vampirisme.

Premier court de Richard Poche, qui va persévérer, on y retrouve les défauts habituels du débutant: manque d'éclairage, montage visuel et sonore parfois approximatif, compensé par une idée qui surprend. La parenté visuelle de l'héroîne avec Sarah Michelle Gellar, héroîne de Buffy, n'est donc pas fortuite. C'est donc dans le final que le film prend son rythme et son entrain et on ose croire que le réalisateur saura cpitaliser sur ces qualités.


Le visuel est plus soigné que le film, ce qui n'est pas si rare...

T'as quand même vachement indulgent avec cette chose.
L'amateurisme de l'entreprise n'excuse tout de même pas la médiocrité du film. Un premier film comme celui-là, il y en a des milliers, et en général les mecs qui les font ont la sagesse de le garder pour eux, et les visionnent éventuellement avec leurs potes hitoire de rigoler un bon coup. Mais distribuer un truc aussi moche, un truc qui ne pourrait même pas finir sur le catalogue Troma tant c'est dénué d'intérêt, c'est quand même se foutre un peu de la gueule du monde, non?

Oui, j'ai souligné l'amateurisem de la chose mais j'ai été indulgent, ce que j'ai l'habitude, la plupart du temps, de faire avec les premiers films. Mais j'ai pas dit que c'était bon Le très court film amateur se retrouvait dans un coffret de 50 films indépendants qui variait du pénible au film agréable, comme Terror Toons. À savoir pourquoi de tels films se retrouvent sur le marché, le coffret fait partie d'une série de coffrets de 50 films (aussi disponibles en coffrets de 6, je pense que c'est comme ca que tu l'as vu) offert par Mill Creek, une compagnie spécialisée dans ces coffrets majoritairement constitués de films dans le domaine public (on ne comprend pas trop l'inclusion de Driller Killer ou Bad Taste de Peter Jackson). Ils auraient prit une entente avec un distributeur de films indépendants américain, qui leur aurait fournit le paquet à rabais. Un réalisateur indépendant me disait qu'ils ne payent pratiquement pas leurs réalisateurs. Un comble.

Pour l'anecdote le réalisateur Richard Poche m'avait contacté il y a plusieurs années pour un échange de bannières, voir notre page de liens, et je lui avait expliqué qu'au QUébec, en français, Poche Films n'était pas très vendeur car synonyme de mauvais films. Il préférait la version poche de pantalon qu'on lui avait raconté.

Richard Poche !!! Très drôle...

Le mot "poche" en québécois populaire, signifie "très mauvais".

Une collection du Fleuve Noir avait eu un accueil assez réservé au Québec à cause de cela, la collection "Super Poche" (années 90).

Imaginez une collection française qui se nommerait "Super Médiocre"...

Effectivement, il faut être doué d'un sacré sens de l'ironie pour avoir envie de s'y plonger