Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: CONDORMAN - 1981 - Charles Jarrott Lun 16 Avr - 15:54 | |
| CONDORMAN - 1981 - Grande-Bretagne/France/États-Unis - 90 minutes. Réal.: Charles Jarrott Int.: Michael Crawford, Barbara Carrera, Oliver Reed, James Hampton, Jean-Pierre Kalfon, Dana Elcar, Vernon Dobtcheff, Robert Arden. Woody Wilkins est le célèbre auteur et dessinateur des aventures en bandes dessinées du super-héros international nommé Condorman. Son ami Harry, qui travaille à la CIA, lui demande d'agir comme contact dans un échange d'informations avec une ravissante agente soviétique nommée Natalia. Prenant son rôle très au sérieux, Woody se présente sous le nom de son héros Condorman et réussit sa mission malgré ses maladresses, au point que Natalia fait savoir à la CIA qu'elle veut passer à l'Ouest avec la collaboration de Woody. Celui-ci accepte car il s'est amouraché de Natalia, mais exige de la CIA qu'on lui fournisse toute une panoplie de gadgets, qu'il a lui-même imaginés pour son héros dans l'écriture de sa BD, afin d'assurer la réussite de sa mission. Woody se rend ensuite en Yougoslavie pour retrouver Natalia et l'emmener en Italie, mais les hommes de main d'un agent russe, Krokov, sont sur leurs traces et ils parviennent même à capturer la jeune femme. Woody n'abandonne pas la partie cependant et muni du costume de Condorman et avec l'aide d'Harry, il part à la rescousse de Natalia retenue prisonnière par Krokov à Monte-Carlo. Profitant de la vogue des adaptations de personnages de super-héros de comic books à l'écran, "CONDORMAN" s'annonce dès le générique (en forme de dessins animés) comme une parodie du genre. L'humour du film se présente sous le signe de la bonne humeur candide pour faire passer les invraisemblances du récit, qui s'affiche beaucoup plus comme une variante des aventures de James Bond et de Batman (version années 60!) qu'un démarquage du "SUPERMAN" sorti trois ans plus tôt. Toutefois, les gags ne sont pas toujours à la hauteur et manquent de mordant, d'autant plus que le scénario semble hésiter sur le ton à prendre pour retenir l'attention du public. Cela s'explique évidemment par le fait que "CONDORMAN" a été produit par les Studios Walt Disney, qui visait sûrement avec ce métrage un public juvénile dont il ne faut surtout pas affecter les "bonnes moeurs" (malgré pourtant la présence de la belle Barbara Carrera et de son regard de feu à réveiller un ours en hibernation!). Les séquences d'action et de poursuites possèdent donc une violence très atténuée et très superficielle. En revanche, la mise en scène fait montre d'une grande vigueur, voire même d'un certain goût dans l'utilisation de ses décors et de ses extérieurs. Le résultat est donc peu original et aseptisé ou inégal par endroits, mais qui ne manque pas d'enthousiasme sympathique, même dans l'interprétation des acteurs. | |
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