OCULUS - Mike Flanagan avec Karen Gillan, Brenton Thwaites, Katee Sackoff, 2013, États Unis, 104m
Kaylie attends son frère Tim qui sort enfin d’une longue thérapie. Accusé de meurtre, il a finit par admettre qu’il avait perdu contact avec la réalité pendant des années. Kaylie le ramène dans la maison ou leurs parents sont décédés et elle a réussit à mettre la main sur un miroir antique qu’elle croit responsable de tous leurs malheurs. Objectif: documenter la nature surnaturelle de l’objet, de son influence sur les plantes, les animaux et les humains qui s’en approchent, innocenter définitivement son frère et détruire le miroir maudit.
Belle surprise que ce film à l’idée de base pourtant déjà vu: un miroir hanté, maudit ou possédé par un démon, ca sent le réchauffé. Pourtant Mike Flanagan, qui adapte ici un court-métrage qu’il a réalisé et qui a remporté du succès, trouve une formule bien intéressante. Karen Gillan a le rôle difficile, celui de commencer à faire douter le spectateur. Le choix de parsemer jusqu’à la fin la narration de flashbacks permet aussi d’étaler la lente progression qui nous amène à un final en boucle dont la fatalité peut étonner. Annalyse Basso et Garrett Ryan sont bons dans le rôle des jeunes versions de Kaylie et Tim et Rory Cochrane est absolument parfait dans le rôle du père au bord de la folie meurtrière. Sans réinventant la roue, mais en travaillant son scénario et sa mise en scène avec précision, jouant constamment entre réalité et illusion, Flanagan a réussit à me faire passer un bon moment.