| | THE VAMPIRE LOVERS - Roy Ward Baker, 1970, Royaume Uni | Dim 25 Sep - 15:54 par Kerozene | Au XVIIIe siècle, dans une région reculée en terres germanophones, une sulfureuse beauté nommée Marcilla (Ingrid Pitt) est confiée par sa mère la comtesse Karnstein aux bons soins de la famille du général von Spielsdorf (Peter Cushing). Si Marcilla fait tourner les têtes de tous les mâles aux cervicales alertes, elle jette son dévolu sur Laura, la fille du général. L’opération séduction est imparable et Laura succombe aux charmes saphiques de la sublime Marcilla qui lui suce le sang en lui plantant ses crocs de vampire dans le sein gauche avant de disparaître. Autre jour, autre victime. La mère de Marcilla confie sa fille désormais appelée Carmilla à une famille bourgeoise dont la fille se prénomme Emma. Fascinée par la sensualité de sa nouvelle camarade, Emma se découvre un intérêt soudain pour le sexe féminin - tout comme sa gouvernante française qui ne cesse d'observer Carmilla avec un regard salement lubrique.
"The Vampire Lovers" marque un tournant dans l'histoire de la Hammer Films. Si on reste dans l'horreur gothique qui a fait la gloire du studio britannique, avec sa taverne de poivrots superstitieux et ses châteaux lugubres, elle est ici largement agrémentée d'un érotisme sulfureux imposé par une concurrence toujours plus rude. Plutôt audacieux pour l'époque, sa dimension homosexuelle ne manqua pas d'irriter les commissions de censure qui ont crié à l'obscénité. Néanmoins, Roy Ward Baker - adaptant ici un scénario inspiré du "Carmilla" de Sheridan le Fanu - se sent visiblement très à l'aise pour filmer ses superbes actrices aux robes aussi légères qu'échancrées, au moins aussi à l'aise que pour filmer des décapitations. La chair est belle et voluptueuse, elle est sans conteste l’atout majeur de « The Vampire Lovers », un film qui n’a rien perdu de son culot si j’en crois certaines productions plus récentes. C'est en effet par hasard que j'ai regardé "The Vampire Lovers" juste après avoir vu "Lesbian Vampire Killers" (Phil Claydon, 2009). Près de quarante ans d'écart entre ces deux titres. L'un d'eux est l'un des initiateurs du "mythe" des lesbiennes vampires, l'autre un héritier. Un parallèle qui donne raison au triste adage "c'était mieux avant", et qui laisse songeur quant à une certaine mouvance politiquement correcte peu bénéfique au cinéma de genre actuel.
| Commentaires: 3 |
| Sondage | | Film Favori de Mr Curtis | Burnt Offerings | | 38% | [ 3 ] | Trilogy Of Terror | | 13% | [ 1 ] | The Night Strangler | | 13% | [ 1 ] | Dracula 73 | | 25% | [ 2 ] | Autre | | 13% | [ 1 ] |
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