Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: THE OCTAGON - 1980 - Eric Karson Lun 12 Mar - 14:23 | |
| THE OCTAGON aka La Fureur du Juste - 1980 - États-Unis - 103 minutes. Réal.: Eric Karson Int.: Chuck Norris, Karen Carlson, Lee Van Cleef, Art Hindle, Carol Bagdasarian, Tadashi Yamashita, Richard Norton, Kim Lankford, Yuki Shimoda, John Fujioka. À travers le monde, le terrorisme semble en recrudescence. C'est que certaines organisations terroristes envoient leurs membres dans un camp d'entraînement spécial où on y enseigne la vieille tradition japonaise du ninjutsu, l'art des ninjas. Un expert en arts martiaux, Scott James, est lui-même confronté à ces tueurs ninjas en voulant défendre sans succès la vie d'une jeune femme qu'il raccompagnait chez elle. Une autre femme, Justine, se sentant menacée par ces assassins, essaie de convaincre Scott de la protéger et de découvrir l'endroit où se trouve le repaire des ninjas. Bien qu'il sache que ceux-ci et les terroristes sont entraînés par un ancien condisciple d'enfance, Sakura, Scott refuse de s'engager à le combattre. Il change d'avis toutefois lorsque son ami A.J. décide d'aller lui-même se frotter aux sbires de Sakura et lorsque Justine est assassinée. Avec l'aide d'une jeune femme transfuge qui a été entraînée au camp spécial de Sakura situé en Amérique Centrale, Scott s'y rend pour affronter Sakura et ses acolytes afin de les éliminer et espérer sauver la vie de A.J. Après le relatif succès d'estime de "A FORCE OF ONE", la compagnie indépendante "AMERICAN CINEMA" a voulu en profiter pour concevoir un nouveau film d'arts martiaux mettant en vedette Chuck Norris. L'intrigue, écrite par une des rares femmes scénaristes se spécialisant dans le cinéma de genre, contient des points intéressants. Cependant, la mise en scène y rend bien peu justice en la compliquant inutilement et en la faisant progresser avec des complications arbitraires, tant dans les scènes de bagarres convenues que dans les scènes explicatives. Certaines longueurs inutiles viennent également diminuer le peu de rythme que le film possédait, bien que le montage rachète ce défaut en de rares moments. Une chance que quelques portions retiennent notre attention et parviennent à se démarquer, comme la scène de combat final où le héros se frotte à plusieurs adversaires et celles impliquant Richard Norton, alors jeune, dans un double rôle, dont celui de l'un des maîtres ninjas les plus habiles. On se demande néanmoins si la présence du vétéran Lee Van Cleef était nécessaire dans ce film, car son personnage apparaît plutôt inutile. Le jeu passe-nulle part de Chuck Norris n'aide en aucune manière à comprendre les motivations illogiques de son personnage. | |
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