Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: ANGEL TOWN - 1990 - Eric Karson Mer 21 Mai - 11:52 | |
| ANGEL TOWN aka Angel, le prince de la ville - 1990 - États-Unis - 102 minutes. Réal.: Eric Karson Int.: Olivier Gruner, Frank Aragon, Tony Valentino, Theresa Saldana, Peter Kwong, Mike Moroff, Gregory Cruz, Mark Dacascos. Dans le quartier est de Los Angeles, un chef de gang nommé Angel cherche par tous les moyens à recruter dans sa bande un jeune adolescent, Martin. Angel n'hésite pas à intimider la mère et la grand-mère du jeune homme, voire même à employer la manière forte pour le convaincre. Arrive alors un jeune étudiant universitaire de France, Jacques, qui loue une chambre dans la maison de la famille de Martin, le temps de suivre ses études. Celui-ci se révèle être un champion de kickboxing qui est amené à intervenir contre Angel et sa bande pour défendre Martin et sa famille. Angel ne tarde pas à prendre Jacques en grippe et cherche à le faire abattre. De son côté, Jacques invite Martin à rencontrer Henry, qui enseigne les arts martiaux à Los Angeles, pour qu'il puisse apprendre à se défendre tout seul. Le tout se terminera par un ultime affrontement entre les protagonistes. Après avoir travaillé avec Chuck Norris et Jean-Claude Van Damme au début de leurs carrières respectives, le réalisateur de série B Eric Karson essaie cette fois de mettre en vedette une jeune recrue, Olivier Gruner, ancien champion poids moyens de kickboxing en France. Le présent scénario lui donne d'ailleurs plusieurs occasions de faire montre de son savoir-faire à l'écran, mais ce n'est certainement pas en tabassant des loubards à répétition qu'il risque d'être appelé à devenir une star. L'intrigue inexistante ne contient aucun ressort dramatique serré, et la mise en scène banale accompagnée d'un montage plutôt lâche ne fait qu'accentuer ce constat. Si les invraisemblances du récit sont typiques du cinéma d'exploitation fait pour le marché de la vidéo, les nombreux affrontements à mains nues, le mauvais doublage du slang des gangs de Los Angeles, et le caractère presque invincible et moralisateur du héros vont sûrement faire rire une grande partie du public, en quête de films remplis de plaies et bosses avec des histoires sans queues ni têtes. Avec ses nombreux coups de pied, Olivier Gruner navigue dans le sillage de Van Damme. À voir pour se marrer, mais on risque d'y perdre quelques neurones au passage. | |
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