Club des Monstres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Club des Monstres

aller sur le site du Club | aller sur la page Facebook
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

 

 KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon

Aller en bas 
AuteurMessage
Kerozene

Kerozene


Nombre de messages : 3521
Date d'inscription : 16/01/2006

KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon Empty
MessageSujet: KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon   KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon EmptyMar 6 Mar - 3:07

aka: BLACK CAT FROM THE GROVE; aka: THE BLACK CAT; aka: YABU NO NAKA NO KURONEKO

Une jeune femme et sa belle mère, vivant isolées en pleine campagne, se font violer puis assassiner par une horde de samouraïs affamés. Les deux femmes jurent alors de boire le sang de tous les samouraïs du pays. Leur spectre prenant tantôt l'apparence de chat noir, tantôt celle de leur ancienne enveloppe charnelle, attire dans leurs griffes les guerriers naïfs qui finiront la gorge arrachée. Mais un beau jour arrive un personnage inattendu: le mari et fils des défuntes femmes est de retour de la guerre, auréolé d'une victoire qui lui procura le statut de samouraï. Son courage et sa rage quasi légendaire font qu'il se voit confier la périlleuse mission d'éliminer ces "monstres" qui tuent les samouraïs.
Quatre ans après ONIBABA, Kaneto Shindô revient au film d'horreur teinté d'érotisme soft. Tourné dans un superbe cinémascope noir-blanc et mis en scène de manière quasiment théâtrale dans des décors simplistes, KURONEKO nous entraîne sans peine au sein de ce monde parallèle où vivent ces spectres vengeurs mi-chat mi-humain et dont le pas peut se montrer aussi léger qu'une feuille portée par le vent. Le rythme lent et répétitif du film traduit l'obstination désabusée et l'inassouvissement de la vengeance de ces deux femmes que rien ou presque ne peut consoler - celles-ci ayant préféré l'Enfer au repos éternel. L'arrivée du fils / mari tant attendu réoriente alors le récit vers celui d'un amour impossible. Touchant, horrifique, triste et tragique, KURONEKO fini par associer autant de sentiments à une maestria visuelle typiquement nippone: poétique et mélancolique.

KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon Kuroneko-kanetoshindo
Revenir en haut Aller en bas
 
KURONEKO - Kaneto Shindô, 1968, Japon
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» AGON - 1968, Japon, mini série 4 ep 30m
» NAKED PURSUIT - Toshio Okuwaki, 1968, Japon
» LE MOINE SACRILEGE - Kiyoshi Saeki, 1968, Japon
» SATANIK - 1968
» FIVE CARD STUD - 1968

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Club des Monstres :: Club des Monstres-
Sauter vers: