Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LE MOINE SACRILEGE - Kiyoshi Saeki, 1968, Japon Mar 24 Juil - 2:33 | |
| aka: PRIEST KILLER; aka: THE EVIL PRIEST; aka: WICKED PRIEST Avec Tomisaburo Wakayama. Une production Toei. Shinkai a beau être moine, il n’en est pas moins homme. Et comme tous les hommes, Shinkai aime se faire plaisir. A tel point qu’il délaisse régulièrement sa noble fonction pour sa saouler au saké, jouer aux jeux d’argent et aller au bordel ou auprès de sa maîtresse - sans compter qu'il lui arrive de temps à autre de se bagarrer. Voila qui ne fait pas très propre au sein de la communauté religieuse et Shinkai s’attire le courroux de ses paires. Seul son supérieur semble prendre une certaine distance avec ce qu’il considère principalement pour des ouïe-dires. Mais si Shinkai est un moine dévergondé, il est avant tout un amoureux des femmes, au sens le plus noble du terme. Ainsi, il ne supporte pas de voir une femme pleurer. Pire encore, voire une femme se faire battre est pour lui un véritable calvaire. Il ne peut s’empêcher de s’interposer pour leur porter secours. Et à force de mettre des bâtons dans les roues des racoleurs du bordel du coin, il finit par se mettre à dos le clan de yakuza local. Shinkai, moine libertaire protecteur de la veuve et de l’orphelin, ou toute la contradiction de l’humanité réunie en un seul homme. Un homme qui mérite bien entendu toute notre admiration ! Produit par la Toei, LE MOINE SACRILEGE est le premier film des aventures de Shinkai, personnage qui reviendra trois fois supplémentaires entre 1968 et 1970, toujours sous les traits de l’impressionnant Tomisaburo Wakayama, futur interprète du ronin assassin de la saga BABY CART. Si le personnage central du film est éminemment déglingué mais extrêmement attachant, le film en revanche s’avère un peu trop posé. On est loin en effet des excès sanglants d’un Baby Cart ou ceux sexuels d’un Hanzo. LE MOINE SACRILEGE s’avère plus classique, plus carré et se pose comme le lien entre le cinéma classique des années 1950/60 et celui plus radical des années 1970. Mais ce qui pêche le plus dans le film de Kyoshi Saeki est peut-être son humour un peu balourd qui va même jusqu’à faire penser au trois Stooges. Un faute de ton limite impardonnable heureusement rarement présente mais incompatible avec son personnage. Il n’empêche que LE MOINE SACRILEGE est un film intéressant, ne serait-ce que pour la présence de Wakayama, comme d’habitude impérial, même lorsqu’il fait le guignol. | |
|
Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: LE MOINE SACRILEGE - Kiyoshi Saeki, 1968, Japon Mer 25 Juil - 6:30 | |
| Moi qui aime Baby Cart et les Trois Stooges, je serait donc un public idéal ! Mais j'admet que le mélange doit déranger... _________________ Mario aka Blanc Citron
| |
|
Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: LE MOINE SACRILEGE - Kiyoshi Saeki, 1968, Japon Mer 25 Juil - 7:13 | |
| Oui, ça surprend un peu... mais comme je l'ai dit, le côté trois Stogges est présent à dose homéopathique, il n'empêche que ça m'a perturbé | |
|
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: LE MOINE SACRILEGE - Kiyoshi Saeki, 1968, Japon | |
| |
|