STARVED de Guy Crawford & Yvette Hoffman - USA 2000

STARVED (PSYCHOPATH) de Crawford & Hoffman USA 2000 - 90 mn - avec : Lee Ann Beaman - Hal Adams

Monica Andrews, jolie célibataire, la trentaine, fait partager à ses collègues de travail l’émotion provoquée sur sa personne, par sa dernière rencontre. Celle d’un homme, d’apparence très galante et de surcroît charmant, avec qui elle doit sortir le soir même. Impatientes d’être au lendemain pour avoir des détails plus croustillants, ses collègues n’auront cependant pas la joie de la revoir. Et pour cause, droguée, Monica se réveille le lendemain dans la cave de Scott Dawson, ligotée et allongée sur un matelas de fortune… Son calvaire ne fait que commencer…
Qui se cache réellement derrière Scott Dawson ? Ce huit-clos très noir va tenter de répondre à cette question. Car ce type avenant au premier abord, s'avère être rapidement complètement détraqué du ciboulot et n'aura de cesse d’étaler sa névrose voire sa folie à Monica, qui comprendra peu à peu qu’il ne lui restera sans doute que peu d’espoir de revoir le jour…
Angoissant, magnifiquement interprété par Lee Ann Beaman, (et superbement transformée par des maquillages hallucinants) STARVED parviendra à en déranger plus d’un. D’abord anodin, la relation entre le géolier et sa captive prendra vite une tournure plus qu'inattendue, un rapport de force dont l'enjeu sera la nourriture. Si elle veut survivre, Monica n'aura d'autre choix que de suivre cet homme dans sa folie, avec pour seul témoin, l'oeil froid d'une caméra vidéo... à moins qu'au bout de 101 jours de détention, elle décide de se libérer de ce calvaire par un tout autre moyen...

Une curiosité à découvrir...

Bizarre…

Tout ça me fait penser au sublime «Feed» du cinéaste australien Brett Leonard, que Pollux m'a servi comme apéritif fin octobre dernier et qui nous a donné très faim.

Penses-tu qu'un cinéaste a pu influencer l'autre?

N'ayant pas vu «Starved», je n'ose pas me prononcer.

Désolé Tanaquil... Mais je n'ai pas vu "Feed" en ce qui me concerne...
Donc du mal é répondre à ta question !!

Faut donc trouver une bonne âme au club qui aurait vu les 2 films et qui pourrait trancher...

À ma connaissance, «Feed» n'a pas été diffusé en Europe, ou si peu.

Donc, attendons l'avis d'une bonne âme québécoise.

FEED n'a, il me semble, connu chez nous que l'honneur des festivals.
Dommage, il s'agit sans aucun doute du meilleur film de Leonard (qui a dit "pas difficile"?), et personnellement j'ai adoré.
En revanche, l'accueil en festival a été des plus mitigé.

Le dynamique propriétaire de la Petite Boutique de Cinéma me l'a confirmé hier: le DVD de «Feed» n'est pas sorti en zone 2.

Dommage, en effet, car ce film a la rare particularité d'associer l'humoir noir grinçant, la critique sociale et l'iconoclastie trash dans une intrigue palpitante et bien menée.

Je ne savais même pas que Feed était un film australien au début (il est tourné en partie aux États-Unis). Mais à mesure que le film avançait, je me disais que, voyons, voyons, les Américains ne font pas des choses comme ça.

J'ai tellement aimé le film que j'ai harcelé le gérant de Vidéo Super Choix jusqu'à ce qu'il me vende un des trois exemplaires qu'il avait en location! Un lent travail de sape qui s'est étendu sur plusieurs semaines.

pollux a écrit:

Un lent travail de sape qui s'est étendu sur plusieurs semaines.

Et qui s'est avéré concluant!

Pour faire encore plus saliver les chanceux qui pourront se procurer «Feed», sachez que les séances gastronomiques ne se bornent pas aux petites collations de la belle Deirdre: on assiste aussi au souper fin d'un couple gay… Je ne vous en dirai pas plu, sinon que le tout est à déguster en charmante compagnie.

Tout cela est très gentil, mais n'y aurait-il personne qui pourrait comparer «Starved» avec «Feed»?

Tanaquil a écrit:

on assiste aussi au souper fin d'un couple gay…

Fait divers véridique d'ailleurs que je suis à peu près certain que tout le monde en a entendu parlé. Un film entier est en cours de production sur cette histoire, il me semble.

Tanaquil s'écrie :

Citation :

Tout cela est très gentil, mais n'y aurait-il personne qui pourrait comparer «Starved» avec «Feed»?

Si j'en déduis que les deux films semblent très proches, aux dires de Miss Tanaquil, et que "STARVED" a été réalisé 5 années avant il n'y a plus qu'a dégoté l'e@mail de Mr Brett Leonard et le lui demandé !... Il a par déduction assurément dû voir le film de Guy Crawford et d'Yvette Hofman !

Marc Evil 2 a écrit:

Tanaquil s'écrie :

Citation :

Tout cela est très gentil, mais n'y aurait-il personne qui pourrait comparer «Starved» avec «Feed»?

Si j'en déduis que les deux films semblent très proches, aux dires de Miss Tanaquil, et que "STARVED" a été réalisé 5 années avant il n'y a plus qu'a dégoté l'e@mail de Mr Brett Leonard et le lui demandé !... Il a par déduction assurément dû voir le film de Guy Crawford et d'Yvette Hofman !

Je vois pourtant une opposition déjà à partir du titre. Starved, puis Feed, c'est un peu le contraire. Dans Feed, également, il n'y a pas de prisonnière et elle n'a surtout pas besoin d'être attachée.

Belle remise des pendules à l'heure: merci, Pollux!

En effet, j'aurais voulu discuter/travailler sur l'opposition affamée-gavée, contrainte-libre, pour savoir à quel point l'opus 1 pouvait etre considéré comme l'image-miroir en négatif (ou en positif?) de l'opus 2.

Seul le visionnement intégral des deux films pourrait nous le dire.

D'ici-là, méfions-nous des contrefaçons, comme le disait un brave animateur de Canal +, viré de sa chaîne et que nos interlocuteurs européens auront sans doute reconnu.

Pour répondre à Pollux, j'avais bien compris ...

Mais la meilleure façon de faire une copie cconforme achée est souvent de "mirrrorisé" un original ...

Ceci dit je n'ai (presque) rien contre Brett Leonard

Kerozene a écrit:

Fait divers véridique d'ailleurs que je suis à peu près certain que tout le monde en a entendu parlé. Un film entier est en cours de production sur cette histoire, il me semble.

Oui, le festin d'Armin Meiwes, surnommé «le cannibale de Rothenburg», a inspiré Martin Weisz pour son film «Butterfly, a Grimm Love Story», sorti en 2005 – mais j'ignore s'il a été diffusé en France.

Détail savoureux (c'est le cas de dle dire): le cannibale est interprété par Thomas Kretschman, le sadique du «Syndrome de Stendhal», qu'Asia zigouille en bonne et due forme et à juste titre.