HANZO THE RAZOR: WHO'S GOT THE GOLD? - Yoshio Inoue, 1974, J
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Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
Sujet: HANZO THE RAZOR: WHO'S GOT THE GOLD? - Yoshio Inoue, 1974, J Mar 21 Fév - 13:10
HANZO THE RAZOR: WHO'S GOT THE GOLD? - Yoshio Inoue, 1974, Japon
aka: HAUNTED GOLD; aka: Goyôkiba: Oni no Hanzô yawahada koban
Dernier épisode de la trilogie HANZO THE RAZOR, WHO'S GOT THE GOLD démarre dès le générique avec la désormais traditionnelle scène d'élongation du pénis qu'Hanzo s'inflige à grands coups de bâton. Interrompu par ses deux sous-fifres qui sont tombés nez à nez avec le fantôme d'une jeune femme hantant les marais, notre flic samouraï rétorque du tac au tac qu'il s'enverrait bien un spectre, car plus c'est froid, plus c'est étroit! Le ton est donné et Hanzo découvrira une honteuse supercherie manigancée par des honorables seigneurs n'hésitant pas à voler l'or du trésor publique et à faire dévaluer la monnaie. Fidèle à lui même, Hanzo fera parler les femmes grâce à sa verge surpuissante et fera tomber des têtes. En parallèle, il laissera sa chance à un mourrant de montrer que les têtes pensantes du gouvernement japonais conduisent le pays à sa perte. Plus comique, moins pervers mais toujours violent et tordu, WHO'S GOT THE GOLD montre un Hanzo plus débonnaire qu'auparavant. On sent un peu la répétition, mais quelques éléments, comme les pièges de la maison de Hanzo toujours plus nombreux et sanglants, et les scènes de tortures sexuelles toujours plus rapides, permettent de passer un moment aussi délicieux que rocambolesque. Côté photo, on a droit à des éclairages plus naturels, atténuant quelque peu le côté pop de la chose, qui est néanmoins sans cesse rappelé via la bande son qui semble tout droit issue d'un blaxploitation. Le dernier volet de cette série culte et pop, scénarisé par Yasuzo Masumura, permet à Hanzo de terminer ses aventures en beauté, avec honneur et prestance, l'air perpétuellement arrogant, fier et provocateur.
kitano jackson
Nombre de messages : 1408 Age : 39 Localisation : hereford angleterre Date d'inscription : 28/01/2006
Sujet: Re: HANZO THE RAZOR: WHO'S GOT THE GOLD? - Yoshio Inoue, 1974, J Mar 15 Aoû - 4:40
Avec Shintaro Katsu, Ko Nishimura, Mako Midori, Mikio Narita
d'apres une histoire originale de Kazuo Koike et Takeshi kanda
FILM INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS
Depuis quelques nuits, les douves du chateau d'edo sont le lieu d'etranges apparitions qui font fuir les passants. Alerté par ses deux fideles lieutenants, l'inspecteur Hanzo met bientot la main sur un faux fantome - une femme bien en chair - chargée de veiller sur un tas d'or caché au fond de l'eau. Sous la torture (hé hé hé), la femme finit par lui avouer l'existence d'un reseau crapuleux dans lequel l'intendant aux finances est impliqué. Mais cet homme corrompu va donner du fil a retordre au justicier hanzo...
Et c'est parti pour une nouvelle heure et demi de portnawak assumé en compagnie de l'inspecteur hanzo qui se remet a sortir son zob au bout de dix minutes de films et n'aura de cesse de s'en servir tout au long d'une intrigue pretexte a toutes les derives violentes et sexuelles auxquelles la serie nous avait habitué, appuyant encore plus au passage sur l'humour au travers des deux sidekicks cretins qui accompagnent hanzo bien sur mais egalement dans la description de la relation que celui ci 'entretient avec son superieur. Bien loin d'être gratuite cette touche d'humour appuie encore la subversion qui anime cette serie insolente et irreverencieuse en devellopant cette fois ci de maniere clair le charactere Rebelle de hanzo, qui defie sans cesse le shogunat, n'a que peu d'egards vis a vis des regles et manieres et lutte activement contre le pouvoir en place jugé pourri et malhonnete, Katsu ( grand instigateur de cette saga ) dresse un parallele interessant entre l'univers feodale dans lequel Hanzo evolue et la societée japonaise de l'epoque (ainsi que l'industrie du cinema directement visée au détour de sous intrigues encore une fois pretexte a des derives subversives
( Cliquez sur les photos pour les aggrandir )
Hanzo est donc plus que jamais placé ici en heros juste et droit ( bien qu'un peu obsedé sexuel quand même ) defenseur du peuple et de l'opprimé, ses methiodes discutables n'entachant en rien sa droiture a toute epreuve, hanzo symbole de la liberation sexuelle japonaise, il faut le voir attraper une aristocrate coincé sur la moquette ( " pour la soulager" ha ha ha ha ) pour comprendre la revendication violemment transgressive que nous donne a voir le film. Cocasse ce troisieme opus l'est assurément, mais il n'oublie pas egalement de s'illustrer lors de scenes de combats outrageusement violentes, ou empallages gores et démembrements hardcores sont évidemment de la partie ( Katsu oblige ) et lors desquels Inoue ( le real ) fait preuve d'une maitrise de l'espace et du montage absolument siderante, Katsu y semble voler comme lors des meilleurs episodes de zatoichi, démontrant encore une fois si il en était besoin qu'il est un grand acteur, capable de passer de la comedie pure a la tragedi en un clignement de paupiere le bonhomme eblouit l'ecran de son charisme animal, portant litteralement le film sur ses epaules.
Pourtant aussi bon et jouissif soit il ce troisieme opus n'arrive jamais au niveau du deuxieme episode, il ne trouve jamais son identitée propre et ressemble a s'y méprendre au second opus, bien sur ceci n'entache en rien l'esprit joyeusement bourrin et ravageur du film, mais il est regrettable que le film choisisse la voie de la facilitée, n'innove jamais et se contente de rechauffer une bonne vieille recette certes geniale et décapante mais définitivement éssoufflée par l'absence de nouveautée. Qu'importe l'essentiel y est, et on prend son pied a suivre les aventures de ce policier feodale définitivement a part, un vrai dur a cuire qui degaine son sabre aussi vite que ses repliques assassines, on rit outré, de ce spectacle génialement décadent, violemment insolent, et on pourra même se délecter d'une scene hommage au kaidan-eiga ( film de fantome japonais dont on reparlera ici bientot notemment au travers de son initiateur KWAIDAN chef d'oeuvre absolu et definitif, universel et imperissable.. enfin vous verrez ) esthetiquement superbe, un bon gros panard bien fun et décomplexé qui trouve son charme dans un climax hallucinant ou katsu s'en va dans le soleil couchant apres avoir dézingué un bad mother fucker bien barjo, marquant la fin de cette trilogie inegale (même si j'ai toujours pas vu le premier bouhouhouhouh faites quelque chose pitié) mais attachante et carrément culte.
A voir ABSOLUMENT
- Kitano jackson A.K.A Hanzo the razor - (avec qui je partage au moins un point commun )
HANZO THE RAZOR: WHO'S GOT THE GOLD? - Yoshio Inoue, 1974, J