LURKERS - Roberta Findlay avec Christine Moore, Gary Warner, Marina Taylor, 1988, États Unis
Cathy a 10 ans et sa mère la force à finir son repas ou à aller jouer dehors. La pauvre n'a pas faim et il y a de drôles de gens dans les escaliers de l'immeuble. Sa mère tue son père et en fait presque autant avec sa fille, quand ce n'est pas les fillettes du coin qui essaient de l'étrangler. Cathy a 25 ans et elle s'apprête à marier son fiancé Bob, mais les cauchemars la hantent. Pire, elle commence à revoir des personnes reliées aux évènements de sa jeunesse et Bob, photographe, l'amène à son bureau qui est dans l'immeuble ou elle a vécu ses traumatismes !
Un film qui ne me fera pas plus apprécier la réalisatrice Roberta Findlay. Tout sent le petit budget, des acteurs parfois navrants, de la phorographie quelconque, de la mauvaise prise de son, rien ne brille. Il y a ça et là quelques petites scènes plus intéressantes, comme ces deux modèles qui se dénudent en discutant de la bourse, mais l'ensemble du scénario emprunte à ROSEMARY'S BABY et SENTINEL sans vergogne. Le final, au demeurant fantastique, rappelle de biens meilleurs souvenirs de Lucio Fulci qui a baigné dans les mêmes thèmes avec évidemment plus de succès. Christine Moore interprète une Cathy qui ressemble beaucoup à son personnage de PRIME EVIL de Findlay, dévoilant encore un haut du corps qui relève légèrement l'intérêt, momentanément.
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Mario aka Blanc Citron